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Critique de PatriceG


Pourquoi pas ?
Monet se concentrait sur la fin de sa vie à faire une passerelle entre le figuratif et l'abstrait, j'aime moins, nettement moins, mais pourquoi pas ?
Et donc Joan Mitchell sur ses traces, qui va même carrément habiter dans les mêmes lieux que Claude Monet (Vétheuil en particulier).
La fondation Louis Vuiton consacre une expo qui s'ouvre là dans deux jours pour quelques mois avec pour thème une passerelle entre Monet et Mitchell qui ouvre sur une nature unifiée. Quelle est la part féminine de l'un et la part masculine de l'autre : cet étourdissement de nature foisonnante nous convie à une symbiose assez étonnante entre le maître et son émule qui a semble-t-il extrapolé la leçon, ce qui n'est pas pour me déplaire
Joan Mitchell, du 20 e siècle, aligne des natures en grand format de type abstrait. Harmonies et tonalités chatoyantes se dégagent de son oeuvre. On dirait des études de couleur mille fois tentées sur des feuilles 21x27, mais non le large format peint élude cette impression. C'est sympathique, parfois bluffant et évidemment l'auteur qui n'est plus n'aurait pas décliné cette association ..
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