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Critique de camati


Malgré son nom, l'auteure du Clan des Otori est britannique et vit en Australie ; Lian Hearn est son pseudonyme, ce qui traduit sa passion pour le Japon.
A l'origine une trilogie, le Clan des Otori s'est finalement développé en cinq opus. C'est une oeuvre de fiction, située dans un Japon médiéval mythique, mais basée sur une connaissance certaine du pays et de son histoire. Que ce soit de la fiction, voilà qui me plaît. J'ai dû garder mon âme d'enfant puisque j'aime lire des histoires qui s'apparentent à des contes et légendes. Je suis convaincue que ces textes, oraux ou écrits, recèlent des vérités sur l'humanité. le fait que l'action se situe au Japon (un pays qui m'attire par bon nombre d'aspects) ajoute une touche d'exotisme et de délicatesse, malgré les évènements violents qui s'y déroulent. Plus un peu de magie et de pouvoirs surnaturels et tous les ingrédients sont réunis pour me plaire.
Le livre est bâti sur une alternance de chapitres à la première personne dont le jeune Takeo est le narrateur et de chapitres avec un narrateur externe lorsque d'autres personnages interviennent.
Qui est donc Takeo ? Encore un enfant au début, il s'appelle Tomasu (du clan des invisibles), il est le seul rescapé d'un massacre perpétré par les Tohan sous la conduite de leur chef Iida. C'est le sire Shiregu, du clan des Otori, qui lui sauve la vie, le prénomme Takeo et finit par l'adopter. C'est autour de ses trois personnages principaux que se tisse l'histoire. Il y a de nombreux personnages secondaires, notamment féminins, qui jouent tout de même un rôle assez important, ce qui donne une certaine effervescence et du rythme à ce Tome 1. Les péripéties sont tellement nombreuses que je ne peux résumer ce livre sans en dévoiler trop. Je vous suggère donc de le lire, je ne pense pas que vous le regretterez. En tout cas, moi, je l'ai apprécié et lu rapidement, et deux autres tomes m'attendent. En dehors de l'histoire par elle-même, l'auteure nous fait découvrir des éléments de civilisation japonaise ancestrale (éducation, alimentation, cérémonie du thé, traditions, langue…).
J'ajouterais pour terminer que l'on sent que Lian Hearn écrit surtout pour la jeunesse, elle sait capter l'attention, et en même temps, elle vise assez haut avec une écriture riche et fluide qui apporte bien davantage que la production japonaise (télévisuelle en particulier) que l'on offre aux enfants de nos jours.

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