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Critique de tilly


tilly
22 septembre 2017
Deux personnages à la dérive, au bout de leur parcours, se rencontrent à Venise, place Saint-Marc.
Lui, jeune encore, séduisant, mais abîmé par les excès.
Elle, âgée, mais miraculeusement conservée, mystérieusement gracieuse et attirante.
Un pacte sans signature va les lier pour quelques jours et faire croire à l'un d'entre eux en la possibilité d'un nouveau départ...

C'est un conte baroque, le récit d'un effort de rédemption bafoué, d'une trahison incompréhensible. Une histoire de mensonges, de vies réinventées, de prémonition, d'espoir ultime d'amour et de consolation.

Comme à l'Opéra, les décors de la Valse incarnent le drame qui se joue et symbolisent passions et inclinations toxiques : le café Florian, le Rubby's, le Lido, le Casino, l'hôtel Excelsior, la Fenice...
Dans un final en plein air devant la basilique - dont je ne peux rien dire sinon sa beauté picturale lumineuse - l'ambiance diurne, joyeuse et sonore, contraste terriblement avec la cruauté sombre de l'abandon, de la fin de la valse.

Fausse fin. Car il y a, après la Valse, après une note de l'auteur et la reproduction d'une eau-forte mystérieuse et funèbre d'Albert Besnard, peut-être pas vraiment une suite, mais une reprise du thème de la désillusion et de la perte.
C'est Ora Fatale (d'après le titre du grand air du roi dans Don Carlos de Verdi), un texte comme un bis, comme un dernier tour de la valse.

Fascination, onirisme, émotion.

Lien : http://tillybayardrichard.ty..
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