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Critique de laulautte


La forêt des araignées tristes a quelques airs de récit post Grand smog de Londres. A ceci près que cette catastrophe écologique a recouvert l'ensemble du monde. Une vape laiteuse monstrueusement plus dévastatrice s'est répandue sur un univers fictionnel où se dessinent les contours d'une Europe à l'atmosphère steampunk au temps d'une Belle Epoque qui ne durera pas. Il y a des relents d'avant-guerre dans l'air.
Diffus et impénétrable ce premier roman, à l'instar de cette vape épaisse mystérieuse dont nous enveloppe Colin Heine. Sont dispersées de bonnes idées mais en volutes de brumes légères rendant l'intrigue inconsistante. Une inconsistance exacerbée par de maladroites alternances passé/présent qui se doivent de laisser dans le brouillard un temps et non nous égarer. Un brouillard original dans lequel on ne distingue que de vagues silhouettes, des personnages évanescents.
"Plutôt que souffrir, il préférait s'ennuyer au point de ne plus sentir l'ennui", une souffrance diffuse serait exagérer, un sentiment d'ennui serait plus juste.
Un roman évaporé sitôt terminé.
Cela ferait mauvais genre, merci donc Babelio et actusf - qui signe un ouvrage de qualité (hormis deux/trois coquilles en fin d'ouvrage) - pour cette masse critique.
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