Le vrai problème est dans les têtes : c'est la honte. La honte d'être dévalorisé, d'être souvent chômeur de longue durée, la honte de n'avoir rien construit, d'avoir subi son sort. Annexé par un pays plus fort, traité depuis comme citoyen de seconde classe, souvent licencié après la réunification, humilié. p. 63
Dans le 14 è arrondissement, un fest-noz breton
C'était fort, cette connivence entre des personnes qui ne se connaissaient probablement pas. elles étaient réunies ce soir-là pour retrouver leurs racines, leur vie d'avant. dans l'anonymat de la capitale, un rapprochement, un temps de partage. La reconstitution d'une communauté.
..la beauté d'une langue est totalement subjective. L'allemand de Hitler ou de Goebbels était abject, détourné, dévoyé. L'allemand de Goethe ou de Rilke est mélodieux et subtil .
Interdire une langue, c'est détruire une identité. Interdire une langue, c'est détruire un peuple. Interdire une langue, c'est détruire une communauté.
Je suis aux anges. Ces souvenirs gustatifs me procurent un plaisir immense. Ils font partie de mes racines, de mes origines. La nourriture typique d'une région , les recettes des grands-mères nous nourrissent deux fois. De manière évidente en calmant notre faim et en construisant notre corps, mais également de façon spirituelle en nous rassurant par leur permanence .
Evidemment, tout changement comporte des risques, on ne sait jamais ce qui peut arriver si un petit détail est modifié. Il faut savoir assumer les suites de ses actes; prendre sa vie en main, ne pas attendre que les autres fassent le travail à notre place.
Beaucoup de médecins disent aux malades ce qu'ils doivent faire, quels médicaments ils doivent prendre sans donner des explications sur leurs conseils, leurs choix.