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Critique de Jahro


Qui a vu dernièrement Happiness therapy aura un aperçu finalement assez juste de ce roman. Aussi fou qu'il soit, le personnage que campe Bradley Cooper le résume en une tirade certes incontrôlable mais pas si bête.

Reprenons. Henry conduit des ambulances pour l'Italie de la grande Guerre. Lui et ses gars supportent de moins en moins ce conflit aussi meurtrier que vain. Alors quand un obus vient pulvériser son abri, il profite de sa convalescence pour prendre du temps au frais. Et il rencontre l'amour.
Tout le livre il va tenter d'échapper à ses obligations pour se construire une vie de joie et de plaisir. Rien de bien terrible ; il n'aspire après tout qu'à son droit le plus strict d'être simplement heureux. On pourra bien railler la relation qu'il noue avec sa promise, sa légèreté, sa mièvrerie d'adolescent sur le retour. N'empêche qu'il est, qu'ils sont radieux.

Malheureusement, et là j'attire ton attention ô lecteur que je vais méchamment spoiler, Hewingway a choisi de ramener brusquement son récit à la réalité. Ou du moins celle de sa vision, probablement guidée par la dureté de son époque, de sa vie et de ses lectures. En un ou deux chapitres, tout s'écroule. Les événements s'enchainent si vite qu'on se demande s'il existe beaucoup de vies dont le destin s'est autant joué. On en arrive même à deviner ce qui va suivre : facile, il suffit d'imaginer le pire. Certains aimeront ; pour moi il rate le coche. Toute cette finesse joyeuse qui s'évapore dans le malheur le plus pathos, c'est une invitation au Lagon bleu et Love story. Et c'est un peu gênant.

3,5/5
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