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Critique de fnitter


Compilation d'un petit diptyque fleuve noir, publié en 1990, Ross et Berkel, qui avec le second opus, Pédric et Bo, forment la treizième génération.

A une époque où l'humanité a détruit l'environnement de la terre et vit enterrée, des gens sont déportés pour une colonisation forcée de planètes à découvrir. Ross et Berkel, s'organisent pour biaiser le système et partir avec le maximum de cartes en main. Quatre siècles plus tard, dans une société utopico-idéale, les terriens, technologiquement plus avancés, débarquent et semblent vouloir s'approprier la planète.

Vous vouliez avoir l'histoire de la déportation et de la constitution de la nouvelle société ? Raté, cela ne constitue que le prologue du livre, l'essentiel étant constitué des faits se situant quatre siècles plus tard. (Le titre de la première partie est en lui-même une forme d'arnaque, car les héros sont bien Pédric et Bo dès le premier tome).
C'est le mythe du contact revisité à la sauce Hérault. Un background allègrement survolé mais parfois un luxe de détails inutiles sur une situation particulière. Et si vous connaissez l'auteur, devinez de quoi parle-t-on encore à grands renforts de moyens ? D'aviation bien sûr. L'auteur nous passe des pans entiers de son histoire pour rentrer dans le format 200 pages fleuve noir, mais est capable de nous en faire 30 sur un crash d'avion. du PJ Hérault tout crashé, euh craché...
Mais l'histoire est tellement rafraîchissante, avec sa petite rencontre amoureuse tellement fleur bleue, avec son style tellement linéaire et agréable à lire. PJ, je vous aime...

La seconde partie du diptyque :
Les terriens sont arrivés et ont envoyé des observateurs en "immersion", dont un chez Pédric. Pourquoi sont-ils là ? C'est tout l'enjeu de ce tome et l'on verra à travers quelques voyages, en ULM bien sûr, de beaux paysages et quelques conversations intéressantes.

Une occasion pour découvrir un peu mieux le fonctionnement politique et économique de notre société idéalisée (en surface, on est sur du Fleuve Noir de 200 pages, n'oublions pas).
On passera allègrement sur les raisons assez ridicules de la présence des Terriens ainsi que sur le « happy end » attendu, tout aussi peu crédible. On s'intéresse plus à la façon dont est raconté l'histoire, aux anecdotes annexes et la mignonne histoire d'amour, du Hérault pur jus, qu'au scénario bancal mal ficelé.

Idéal pour un petit voyage en train ou en avion.
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