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Critique de Saiwhisper


C'est très déçue que je referme « 48 ». Avec une note passable et quelques avis peu enthousiastes, j'aurais dû faire confiance aux lecteurs qui avaient découvert ce titre avant moi... J'avais malheureusement envie de me faire mon propre avis. de plus, après la lecture de trois romans géniaux de James Herbert, je ne pensais pas tomber de haut avec cet auteur... La belle erreur ! J'ai fait confiance à la quatrième de couverture pleine de belles promesses : un monde post apocalyptique, un virus qui anéantit peu à peu l'espèce humaine, des survivants que l'on traque pour prélever leur sang, des animaux agressifs et les descriptions souvent bien glauques comme sait le faire James Herbert. Tout ce beau mélange annonçait un moment palpitant ! Hélas, le soufflet est vite retombé : on est directement dans l'action avec une course-poursuite qui dure très longtemps... Trop longtemps... Les rebondissements s'enchaînent sans que l'on comprenne grand chose (à moins d'avoir lu le résumé) et les dialogues sonnent comme un vieux film d'action américain. Il faudra presque attendre une centaine de pages pour que les personnages discutent enfin entre eux, sur ce qu'il s'est passé ou qu'ils apprennent à se connaître. C'est frustrant : il y avait tellement de potentiel !

Certes, les descriptions sont de qualité et on ne s'ennuie pas, cependant ce n'est pas ce à quoi je m'attendais... le récit est survolé et manque de clarté : on glane des informations sur le tas, de temps en temps, comme si l'univers était un prétexte pour placer une nouvelle course-poursuite... Parce que c'est un peu ce qu'il se passe sans arrêt : les rescapés sont trouvés par les vilains nazis, fuient, tuent quelques ennemis, trouvent une cachette, se font de nouveau trouver et ainsi de suite. Sans oublier la scène finale bien classique... L'idée d'uchronie (on revisite/réécrit un évènement de l'Histoire) avec le virus après la Seconde Guerre mondiale était vraiment bonne. Elle aurait pu me plaire. Hélas, les protagonistes sont à la fois stéréotypés et sans profondeur. On a réellement les gentils d'un côté et les vilains de l'autre. le pire revient à Hubble, le chef d'une milice de néo-nazis, qui s'acharne sur le héros même après avoir trouvé d'autres survivants ayant du sang AB négatif. Hubble a vraiment Hoke dans le collimateur et compte bien lui mettre le grappin dessus. Ça tombe bien, c'est réciproque ! Dommage pour lui : si un seul homme affronte toute une armée, il gagne toujours ; c'est bien connu ! Vous l'aurez compris, je ne vous recommande pas ce roman qui aurait mérité d'être développé davantage que ce soit au niveau des personnages ou de l'univers. Si vous ne connaissez pas James Herbert, je vous conseille plutôt sa trilogie des rats ou « le jour où je suis mort » qui valent vraiment le détour. J'espère que le prochain livre que je lirai de lui me plaira davantage.

Lien : https://lespagesquitournent...
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