Ah ! Mauricette...

Justin est retraité et divorcé. Mauricette est veuve. Ils sont d'abord voisins, puis amis, et puis... vous ne voulez pas non plus que je vous raconte tout le livre quand même ! Justin a trois passions : l'amour des mots, des pâtes et des clématites. Mauricette a aussi trois passions : les fleurs, les bigoudis et les super promos. Elle fait la nunuche, ce qui donne un sentiment de supériorité à Justin, mais comme le dit l'adage : « Est pris qui croyait prendre ! » Justin est écrivain, et il est en train de rédiger un recueil de nouvelles. Mauricette est sa bêta-lectrice. Et c'est sous cette formule que José Herbert a choisi de nous convier pour la lecture de cet opus. Voilà un roman original et réjouissant. On le lit sans prise de tête, ça fait travailler nos zygomatiques, on s'y laisse prendre, on en redemande. Au final, on est presque triste de devoir quitter notre couple d'amis. Aussi incroyable que cela puisse paraître, au fil des pages, ils deviennent des habituels de notre quotidien et après une journée harassante, on est bien content de les retrouver. L'auteur a une imagination et un humour tellement débordants qu'on passe de chapitres en chapitres, tous aussi jubilatoires les uns des autres en espérant ne pas rencontrer trop tôt le mot fin. Ils sont délicieux, croustilleux, délirants, haut en couleur comme le rouge des cheveux de Mauricette. Oui, c'est souvent du deuxième degré et alors ! Ma lecture a été tout simplement heureuse et par les temps qui courent, c'est mieux que du Lexomil ! Merci à celle qui m'a fait découvrir Mauricette, cette bouille va incontestablement régaler les amateurs du genre. Et comme elle le dit si bien : « C'est du foldingue ton histoire ».
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