AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de patatedestenebres


Dune, la genèse est une trilogie écrite donc par le fiston, épaulé pour l'occasion par un autre auteur, Kevin J Anderson, ayant à son actif pas mal de choses, dont son gros morceau, la saga des sept soleils. Ils nous emmènent donc dix millénaires avant Paul Atréides et les fremens, à une époque mythique, tant pour l'Humanité que pour nous autres, lecteurs et lectrices, celle du Jihad butlérien. En ces temps un peu moyens, le suresprit Omnius règne sur les Mondes synchronisés, dominés par les machines pensantes, où de nombreux humains sont esclaves, tandis que d'autres repoussent depuis mille ans les assauts des robots, au sein des mondes de la Ligue. Nous allons donc suivre les évènements qui amèneront un gigantesque soulèvement de l'Humanité face aux machines, cela à travers les yeux d'individus aux noms légendaires; Serena Butler, Xavier Harkonen, ou encore Vorian Atréides.

Alors Patate, cette Guerre des machines, bien? Non, vraiment pas. J'avais déjà eu l'occasion de lire la conclusion du cycle principal par ce duo d'auteurs, c'était très pénible et pas du tout satisfaisant, mais au moins il y avait des personnages possédant un fort capital sympathie. le duo poursuivi ensuite avec des romans dont l'action était située avant le cycle, pour finalement se pencher sur l'époque mythique du Jihad butlérien. Pour ma part, j'ai surtout ressenti du fan-service à base de gros clins d'oeil pas finaud et… Rien d'autre. C'est ennuyeux à mourir, j'ai dû entrecouper cette lecture – chose que je ne fais que rarement – avec des choses plus agréables. Là j'attaque le second tome, mais il est très probable que je m'arrête en cours. Bref. Les personnages n'ont aucune carrure, ils ne sont que de simples ébauches sans profondeur, l'action est vraiment poussive, répétitive, c'est de la science-fiction d'une banalité terrible, et cela m'embête d'écrire cela, au vue de la quantité de romans que ces deux-là ont pu écrire, probablement dans une idée d'hommage au géant littéraire qu'était Frank Herbert. Malheureusement, j'aurai dû me fier à ma précédente expérience avec l'écriture de Kevin J Anderson; J'avais en effet lu les premiers chapitres du premier tome de sa saga des sept soleils, péniblement, avant d'abandonner tellement c'était inintéressant au possible.

Pour moi, qui relit tous les ans depuis bien des années les tomes de l'Empereur-dieu de Dune, les Hérétiques et la Maison des Mères – à mes yeux les meilleurs – c'est une sensation de gâchis vraiment immense, comme si les auteurs n'avaient pas compris les fondements du cycle et avaient choisi d'en faire quelque chose de moins compliqué, accessible au plus grand nombre – l'un des maux de notre époque de pré mâchage de la culture – Je prie Shai-Hulud pour que le film de Denis Villeneuve relève un peu le niveau, sinon je chevaucherai un vers (de terre) et provoquerai d'épouvantables ravages dans mon quartier!
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}