On peut dire que, dans la période s'écoulant, de la parution de "L'oreille cassée", à celle du "Sceptre d'Ottokar",
Hergé est en transition. Il mûrit ces histoires, qui gagne en complexité, jusqu'au chef-d'oeuvre, à mon Tintin préféré, un tome sophistiqué, tout en finesse et en précision, où rien n'est laissé au hasard, "Le sceptre d'Ottokar".
Ces histoires gagnent en complexité, en sophistication. Il est vrai qu'elles perdent en légèreté ; encore, "L'oreille cassée" reste un album plein de légèreté, mais "L'île noire" perd déjà une part considérable d'humour et de légèreté, jusqu'au très sérieux ( mais passionnant ) "Sceptre d'Ottokar", si bien que
Hergé, pour compenser ce peu de légèreté, pour redonner à ses albums un équilibre entre sérieux et légèreté, créera après "Le sceptre d'Ottokar", un personnage qui ajoutera une dose considérable de légèreté : le capitaine Archibald Haddock !...
Trois bons albums donc, plus on avance, mieux c'est.
Hergé mûrit considérablement d'albums en albums... Les bons, les excellents, les grands "Tintin" arrivent !