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Critique de flolunaire


Vingtième album de la série, Tintin au Tibet peut apparaitre à la fois comme représentatif de l'ensemble des aventures mais aussi comme particulier dans l'oeuvre d'Hergé.
En vacances dans les Alpes, le héros a un rêve prémonitoire ou télépathique selon ses dires : son ami Tchang (rencontré dans le Lotus bleu) serait en grand danger. Coincidence, les nouvelles du crash d'un avion vont envoyer le reporter sur les routes du Tibet.

Comme souvent, les aventures et les images coloniales ne manquent pas. Haddock et Milou servent de miroir comique à un héros emporté par son amitié qui vire parfois à l'obsession; car oui, Tchang, que l'on retrouvera en fin d'album est ce fantôme obsessionnel qui hante l'esprit de Tintin et la trame narrative. Pour une fois, l'intériorité du héros est vraiment montré dans sa complexité tout en ne dévoilant pas tout. Enfin, la présence ou plutôt le cri du yéti est aussi un élément important de par sa récurrence mais aussi par son poids dans la relation Tchang/Tintin, créant une sorte de triangle de personnages assez énigmatique.

Un opus assez particulier mais rempli de pages savoureuses à mettre entre toutes les mains.
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