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Critique de Myriam3
Cette BD de Tintin a sans aucun doute la plus belle couverture de la collection. C'est aussi la meilleure pour moi de la série des 7 sans le capitaine Haddock.
Tintin se retrouve à Shanghaï alors envahi par les Japonais. Connu pour sa perspicacité, le jeune reporter dérange bien sûr ces derniers occupés à un complot contre la Chine et essayant en vain de le chasser du territoire.
Ce volume a plusieurs particularités:
- il est plus mature que les précédents, et Hergé prend conscience, grâce à son ami l'abbé, du rôle qu'il a auprès de ses lecteurs quant aux images qu'il véhicule sur les différentes cultures. Dans cet album, Tintin parle très explicitement des clichés d'alors que les Européens ont sur les Chinois (les nattes, la sauvagerie, les bébés jetés à l'eau) en s'en moquant ouvertement. C'est aussi un album beaucoup moins drôle que les autres, mais qui présente toutes les ficelles du bon polar: on peut le lire en tant que tel.
-il nous présente son ami Chang en le représentant ici sous le visage d'un jeune orphelin que Tintin sauve de la noyade, avant que celui-ci n'aide Tintin à résoudre son enquête. Petite anecdote: le vrai Chang apparait dans une vignette, assis à côté de Tintin et Milou au cinéma!
J'ai beaucoup aimé cet album pour ces différents aspects, historiques, politiques, culturels et policier, mais s'il a tenu à mettre à mal les préjugés sur les Chinois, il n'a pas pu s'empêcher de faire un portrait caricatural des Japonais qui se ressemblent tous avec leurs longues dents et leur longue tête ainsi que leur malignité. Décidément, Hergé a parfois du mal à être subtil quand il s'agit des autres cultures...
Tintin se retrouve à Shanghaï alors envahi par les Japonais. Connu pour sa perspicacité, le jeune reporter dérange bien sûr ces derniers occupés à un complot contre la Chine et essayant en vain de le chasser du territoire.
Ce volume a plusieurs particularités:
- il est plus mature que les précédents, et Hergé prend conscience, grâce à son ami l'abbé, du rôle qu'il a auprès de ses lecteurs quant aux images qu'il véhicule sur les différentes cultures. Dans cet album, Tintin parle très explicitement des clichés d'alors que les Européens ont sur les Chinois (les nattes, la sauvagerie, les bébés jetés à l'eau) en s'en moquant ouvertement. C'est aussi un album beaucoup moins drôle que les autres, mais qui présente toutes les ficelles du bon polar: on peut le lire en tant que tel.
-il nous présente son ami Chang en le représentant ici sous le visage d'un jeune orphelin que Tintin sauve de la noyade, avant que celui-ci n'aide Tintin à résoudre son enquête. Petite anecdote: le vrai Chang apparait dans une vignette, assis à côté de Tintin et Milou au cinéma!
J'ai beaucoup aimé cet album pour ces différents aspects, historiques, politiques, culturels et policier, mais s'il a tenu à mettre à mal les préjugés sur les Chinois, il n'a pas pu s'empêcher de faire un portrait caricatural des Japonais qui se ressemblent tous avec leurs longues dents et leur longue tête ainsi que leur malignité. Décidément, Hergé a parfois du mal à être subtil quand il s'agit des autres cultures...
