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Critique de Aniouchka


Un journaliste littéraire est retrouvé mort dans une ruelle parisienne, la nuque brisée. A quelques quartiers de là, c'est le corps sans tête d'un SDF qui est découvert. Apparemment sans lien, ces deux enquêtes sont confiées au commandant Philippe Gorin, l'enquêteur le plus expérimenté de la Crim', au 36, quai des Orfèvres. Des enquêtes qui vont le plonger au coeur des plus mystérieuses barbouzeries et le mener en Sibérie, à la frontière russo-chinoise, mais également sur les traces de son passé ténébreux.

Si l'intrigue est prometteuse, bien qu'assez peu originale, deux éléments ont compromis mon plaisir à la lecture. Tout d'abord, je n'ai pas du tout accroché au personnage de Gorin. L'archétype du flic ultra-solitaire, asocial et doté d'un instinct incommensurable qui explique à lui seul la résolution des enquêtes n'est pas pour me plaire. Et malgré mes efforts, ce personnage un peu trop stéréotypé à mon goût n'a réussi qu'à m'agacer (particulièrement lors de la scène de l'interrogatoire, qui m'a exaspérée). Ensuite, j'ai trouvé le style de l'auteur assez pauvre, et si la volonté d'introduire du suspense dans l'intrigue est évidente, celui-ci n'est pas bien maîtrisé.

Je salue tout de même la précision des descriptions, notamment de l'univers de la police et des services secrets. La mise en scène de différents agents de la DCRI, de la DCGE, de la Crim' et d'autres brigades est assez réaliste et plutôt bien faite. Néanmoins, s'il contient des éléments qui peuvent en faire indéniablement un bon roman, le diable d'abord souffre malheureusement de menus détails qui entachent sa qualité et m'ont déçue.
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