On ne peut pas reprocher à Hermann de perdre du temps en palabres. Une planche de 3 cases lui suffit à poser le contexte post-apo de sa série « Jeremiah ». Contexte post-apo finalement peu exploité, en tout cas dans ce 1er tome. En effet, « la nuit des rapaces » a plutôt les atours d'un western. Si je regrette un peu que le récit ne s'inscrive pas plus frontalement dans une veine post-apo, j'ai tout de même beaucoup aimé ce 1er volet et je ne suis guère étonnée que cette série ait si bonne réputation. L'intrigue est solide, les personnages bien campés et le dessin très réussi. C'est avec enthousiasme que je vais poursuivre cette série.
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