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Critique de Gaphanie


Que de noirceur dans ce quartier pauvre d'Osaka...
Un prêteur sur gages est assassiné, et Sasagaki, chargé de l'enquête, note divers éléments étranges, qu'il n'arrive pas à assembler en déductions cohérentes. Il n'a pas l'imagination suffisante pour appréhender la sordide réalité qu'il affronte, et l'affaire est classée.
Mais il reste sur le qui-vive et garde un oeil sur le fils de la victime, et sur la fille de sa première suspecte, dernière personne connue à l'avoir vu en vie, décédée un an plus tard dans des circonstances étranges. L'enquête a conclu à un accident domestique. Yukiho, la petite fille, a été adoptée par une cousine de son père, habitant les beaux quartiers.
Pendant plus de trente ans, Sasagaki poursuivra son enquête, et même en retraite, il n'aura de cesse de traquer sa proie : il sent qu'il ne pourra pas mourir en paix s'il ne comprend pas ce qui s'est passé, ce qui se passe encore...
La lumière de la nuit n'est pas un polar manichéen, loin de là, quand on comprend ce qu'ils ont traversé, on aurait presque pitié des "méchants", qui n'ont jamais pu être eux-mêmes à la lumière du jour et ont dû se contenter de la lumière de la nuit...
Au programme, et dans le désordre, bien sûr, du piratage informatique, du viol, des pédophiles et des cougars, peut-être même un soupçon de nécrophilie, des rencontres empêchées et des mariages arrangés, de l'espionnage industriel, des trahisons et des vies brisées, du poison et des ciseaux, de faux alibis et de vraies romances, du boursicotage, des jeux video, des rivalités collégiennes, de la danse, des boutiques de luxe et même le Père Noël ! Et un petit bruit de grelot qui instille fort à propos le doute dans l'esprit du lecteur...
Un très bon roman. Bien écrit, fluide, une succession de chapitres courts et percutants. Sept cent quarante deux pages, oui, mais pas une de trop. Et une fin en demi-teinte comme je les aime...



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