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Critique de michelangelo


Gary Lach, jeune et brillant chirurgien, est assassiné chez lui. Sa femme Molly est la coupable toute désignée puisqu'on la retrouve dans sa chambre, allongée et en pleurs, les mains et le visage en sang. Evidemment, ce serait trop simple, même si Gary la trompait avec une belle infirmière ! Alors même que Molly plaide coupable et qu'elle est emprisonnée pour quelques années, son retour de libération conditionnelle va bousculer pas mal de choses.
Aidée par ses amies de jeunesse, Fran Simmons la journaliste d'investigation et Jenna la femme de l'ex associé de son mari défunt, elle va partir sur le chemin de la vérité, chemin qui, comme chacun peut s'en douter avec Mary Higgins Clark, sera semé d'embûches et de révélations extraordinaires.
Une fois encore, Mary Higgins Clark tricote une intrigue parfaitement machiavélique dont elle a le génie. Elle pousse ses personnages dans leurs derniers retranchements jusqu'à sortir d'eux le meilleur ou le pire.
L'analyse de la société américaine n'est pas absente également avec une description assez réussie et crédible d'un système de santé voué à l'appât du gain de quelques-uns. Malgré tout, cette toile de fond ne remet rien en cause. Mary Higgins Clark ne sera jamais une militante gauchiste, c'est évident. Les travers de la société ne sont qu'un espace dans lequel l'intrigue va pouvoir se développer avec force et luxuriance.
Les personnages sont toujours un peu caricaturaux, et l'écriture n'est pas un modèle d'orfèvrerie, mais peu importe. L'essentiel est ailleurs. Et c'est ce qui fait la force des romans de Mary Higgins Clark. C'est cette capacité à tenir le lecteur en haleine du début à la fin de ses romans ! Là, je dois le reconnaître, sa réussite est totale. Les courts chapitres s'enchainent et l'on est comme l'amateur de belles séries télévisées à suspens, complètement dépendant de la suite qu'on veut connaître à tout pris, même au mépris du simple respect des horaires qui rythment notre existence (repas, coucher, sorties, travail domestique…)
Je vais l'avouer, j'ai bien aimé me retrouver pris dans ce piège qui, comme une toile d'araignée diabolique, m'a tenu prisonnier pendant deux courtes journées, jusqu'à la libération finale, ce moment délectable et si bien préparé par l'auteure…

Michelangelo 2018-02-17

Lien : http://jaimelireetecrire.ove..
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