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Critique de latina


Il ne faut pas sortir toute seule de la maison, petite Laurie...Un méchant monsieur accompagné de sa méchante femme dans une laide voiture peuvent te prendre...et t'emmener dans un lieu diabolique d'où tu préféreras t'évader en pensée : car il te fait des choses, ce monsieur aux bras poilus, et en chantant des hymnes, en plus. Lorsqu'ils te libéreront, 2 ans plus tard, tu retourneras près de ton papa, ta maman et ta grande soeur, et l'oubli total aura fait le ménage dans ton cerveau. Mais des années après, lorsque tu seras devenue une bien belle jeune fille, étudiante à l'université, élève de ce séduisant et charismatique Mr Allan Grant, cette histoire te rattrapera. D'abord l'accident mortel de tes parents te plongera dans la dépression, et puis le méchant monsieur et sa méchante femme retrouveront ta trace. Ton cerveau, à force d'avoir fait le ménage, éclatera en mille morceaux, ou plutôt en 4 personnalités imaginaires. Et là, le crime se mélangera à la folie...

J'ai passé un moment plutôt bon, avec cette petite Laurie devenue grande, même si j'ai été agacée par les nombreuses descriptions de ses petits tailleurs bien seyants, ainsi que ceux de sa grande soeur, et des autres femmes faisant leur apparition dans l'histoire. C'est qu'elle a peut-être raté sa vocation de styliste, Mary Higgins Clark.
Mais bon, ne soyons pas méchante, je ne vais pas bouder mon plaisir : j'ai suivi quand même avec intérêt les démêlés de Laurie avec la justice et avec ses pensionnaires cérébraux, car elle souffre du « syndrome de personnalités multiples », que l'on retrouve souvent chez les personnes ayant subi dans leur enfance des maltraitances sexuelles.
Un soupçon de suspens, beaucoup d'hypocrisie religieuse, des consultations psychiatriques, une petite incursion dans le domaine des agences de voyages. Un zeste de clichés, de la psychologie à la petite semaine, mais beaucoup d'humanité, et puis voilà, nous n'irons plus au bois.

Brave petite Laurie, je te dis au revoir. Tu as maintenant ta grande soeur pour te protéger, ainsi qu'un chevalier servant beaucoup plus gentil que ce vilain monsieur de ton enfance. Tu es en de bonnes mains. Et puis tu as une bonne couturière en la personne de ta romancière.
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