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Critique de Symphonia2


Un Mary Higgins Clark typique, je dirais. Un très bon suspens, entretenu jusqu'aux dernières pages. Un rythme assez lent au début, permettant de poser les bases d'un véritable thriller psychologique. Puis une accélération à la fin avant le final qui, finalement, est assez classique (et un peu décevant peut-être) lorsque l'on est habitué à ce genre de livre et à cet auteur.


Néanmoins, malgré le fait que je j'avais déjà lu il y a longtemps et que je me souvenais légèrement de la fin, le récit m'a tenue en haleine jusqu'au bout. Comme je l'ai dit plus haut, il y a une vraie pression psychologique sur le personnage de Celia qui se retrouve prise au piège de sa maison mais aussi de son passé et de ses propres mensonges. Et cette pression est horriblement prenante. C'est ce qui nous donne envie de tourner les pages les unes après les autres. Va-t-elle craquer? le secret sera-t-il dévoilé? C'est d'autant plus fascinant que le personnage de Celia est assez ambivalent puisqu'elle est emplie de culpabilité et d'un sentiment d'injustice. En effet, c'est elle qui a tiré le coup de feu responsable de la mort de sa mère, mais au tribunal personne n'a véritablement reconnu l'accident et son contexte – le fait que sa mère était menacée par son deuxième mari et que Liza a pris l'arme pour tenter de la protéger.

Comme dans de nombreux livres de Mary Higgins Clark, les personnages sont nombreux et cachent toujours quelque chose. Les intrigues se mêlent les unes aux autres. On sent que des liens existent mais on ne les voit jamais clairement avant la fin.

Pour résumer c'est un roman à suspens typique de l'auteur. Un vrai thriller psychologique qui m'a passionnée. Ce qui me fait mesurer la différence entre un tel livre et un autre thriller que j'avais lu il y a quelque temps, La fille du train. A mon grand étonnement, ce dernier m'avait laissée quasiment indifférente. Et pourtant, avec de telles critiques dithyrambiques, comment était-ce possible? Pour tout vous dire, je ne me souviens absolument plus du contenu ni de la fin du livre. A croire que mon cerveau l'a jugé inutile et encombrant. En tout cas, ce que je veux dire, c'est que Rien ne vaut la douceur du foyer a su capter mon attention bien plus que ne l'a fait La fille du train. Et que je conseille à tous les fans de thriller et de suspens les romans de Mary Higgins Clark.
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