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Critique de lyoko


lyoko
22 février 2018
Joe Hill nous livre ici certainement son meilleur roman.
Une maladie contamine par des spores la population. Ceux qui sont infectés s'embrasent. Une communauté de "malades" se regroupent et se cachent des personnes saines. Car ces derniers ne veulent pas être contaminés et veulent éradiquer cette épidémie a leur façon.

Un récit post apocalyptique prenant et plein de suspens.
Les personnages sont extrêmement bien travaillés. On en aime instantanément certains d'autres ont droit à notre haine dès les premières lignes et a juste raison. le mari de harper est très certainement un pervers narcissique. Mais il est décrit de façon magistrale et l'auteur ne lui laisse aucun échappatoire face à notre ressentiment.

Bien évidemment, Joe Hill maîtrise le suspens et les situations de stress ne manquent pas dans son récit. Je me suis prise plusieurs fois à devoir poser le livre pour diverses raisons, mais bien souvent j'ai lu plusieurs chapitres avant de réellement le poser.

J'ai beaucoup apprécié les références faites à d'autres oeuvres (romans, films, etc..). D'autant que cela était fait avec une très grande subtilité. On sentait poindre le roman (par exemple.- ici je pense au magicien d'Oz) quelques pages avant que l'auteur n'écrive sa référence noir sur blanc... et j'avoue que j'adore ça

Comme beaucoup savent que Joe Hill est le digne fils de Stephen King.
Je ne sais pas si involontairement je les associe quand je lis les romans du fiston. Mais en lisant cet excellent roman je n'ai pas pu m'empêcher de penser à un roman de son père : le fléau.
Deux romans qui sont à la fois extrêmement semblables et extrêmement différents.

Les similitudes (enfin une partie) :
- l'atmosphère post apocalyptique du a une contamination.
- les survivants se regroupant en communauté.
- un aspect lié a la religion
- Une autre peut-être un peu tirée par les cheveux : le nom des personnages. Même si ils n'ont pas la même importance dans les
romans et si mes souvenirs sont bons dans le Fléau il existe un Harold et une Frannie... deux prénoms repris par le fiston. Alors évidemment plus j'avançais dans le roman, plus j'avais la certitude de ne pas de tromper dans cette idée de similitudes.
- Sans oublier les références de papa a ses autres oeuvres dans ses romans.. Ici Joe Hill est encore un peu vert pour le faire, il prend donc références dans des oeuvres d'autres artistes (cf plus haut)

Les différences sont le contenu et l'histoire en elle même. On a pas du tout l'impression d'un remake du fléau
Je suppose que Joe Hill prend ou a pris conseil chez son père. Une chose est sûre c'est que ce style de trame fonctionne plutôt à la perfection.

Je réaffirme que ce roman est certainement le meilleur qu'il ai écrit jusqu'à présent.
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