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EAN : 9782709656849
700 pages
J.-C. Lattès (31/05/2017)
3.83/5   181 notes
Résumé :

Personne ne sait exactement quand et où cela a commencé. Sur le corps des hommes et des femmes de magnifiques tatouages apparaissent et brûlent plus ou moins violemment les individus qui les portent... Boston, Détroit, Seattle... sont frappés.

Il n'existe pas d'antidote. Harper est une infirmière merveilleusement bienveillante. Le même jour, elle découvre qu'elle est enceinte et qu'elle est touchée par le virus. Paniqué son mari fuit. Et dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 181 notes
Joe Hill nous livre ici certainement son meilleur roman.
Une maladie contamine par des spores la population. Ceux qui sont infectés s'embrasent. Une communauté de "malades" se regroupent et se cachent des personnes saines. Car ces derniers ne veulent pas être contaminés et veulent éradiquer cette épidémie a leur façon.

Un récit post apocalyptique prenant et plein de suspens.
Les personnages sont extrêmement bien travaillés. On en aime instantanément certains d'autres ont droit à notre haine dès les premières lignes et a juste raison. le mari de harper est très certainement un pervers narcissique. Mais il est décrit de façon magistrale et l'auteur ne lui laisse aucun échappatoire face à notre ressentiment.

Bien évidemment, Joe Hill maîtrise le suspens et les situations de stress ne manquent pas dans son récit. Je me suis prise plusieurs fois à devoir poser le livre pour diverses raisons, mais bien souvent j'ai lu plusieurs chapitres avant de réellement le poser.

J'ai beaucoup apprécié les références faites à d'autres oeuvres (romans, films, etc..). D'autant que cela était fait avec une très grande subtilité. On sentait poindre le roman (par exemple.- ici je pense au magicien d'Oz) quelques pages avant que l'auteur n'écrive sa référence noir sur blanc... et j'avoue que j'adore ça

Comme beaucoup savent que Joe Hill est le digne fils de Stephen King.
Je ne sais pas si involontairement je les associe quand je lis les romans du fiston. Mais en lisant cet excellent roman je n'ai pas pu m'empêcher de penser à un roman de son père : le fléau.
Deux romans qui sont à la fois extrêmement semblables et extrêmement différents.

Les similitudes (enfin une partie) :
- l'atmosphère post apocalyptique du a une contamination.
- les survivants se regroupant en communauté.
- un aspect lié a la religion
- Une autre peut-être un peu tirée par les cheveux : le nom des personnages. Même si ils n'ont pas la même importance dans les
romans et si mes souvenirs sont bons dans le Fléau il existe un Harold et une Frannie... deux prénoms repris par le fiston. Alors évidemment plus j'avançais dans le roman, plus j'avais la certitude de ne pas de tromper dans cette idée de similitudes.
- Sans oublier les références de papa a ses autres oeuvres dans ses romans.. Ici Joe Hill est encore un peu vert pour le faire, il prend donc références dans des oeuvres d'autres artistes (cf plus haut)

Les différences sont le contenu et l'histoire en elle même. On a pas du tout l'impression d'un remake du fléau
Je suppose que Joe Hill prend ou a pris conseil chez son père. Une chose est sûre c'est que ce style de trame fonctionne plutôt à la perfection.

Je réaffirme que ce roman est certainement le meilleur qu'il ai écrit jusqu'à présent.
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je vais vous parler de L'homme feu, signé Joe Hill.

Or donc, une mystérieuse spore décime l'humanité : les contaminés développent de splendides marques noires pailletées d'or sur la peau, puis meurent en brûlant vifs. Harper, jeune infirmière dévouée, contracte à son tour la maladie et tombe enceinte aussi. Son époux change complètement de comportement… Harper prend la route, décidée à mettre au monde son enfant coûte que coûte.

-Donc, c'est la fin du monde ?

-Oui, on peut le dire.

-J'ai pas envie de lire ça ! J'veux pas voir comment les gens meurent, et comment les villes sont détruites, et comment il n'y a plus d'espoir… j'parie que la narration va me faire pleurer sur tout ce qu'on perd !

-Hé bien non, détrompe-toi. La narration est étrangement calme. Certes, l'horreur est perceptible, on parle de gens qui meurent en brûlant, tout de même ; mais l'auteur adopte un style calme, apaisé, poétique parfois.

D'ailleurs, je trouve qu'il a saisi à merveille l'ambivalence du feu : fascinant et horrifiant à la fois. Un spectacle horrible et merveilleux en même temps.

-C'est quand même l'arnaque, le titre et la couv'… moi, je m'attendais à une route-voyage* et à un récit initiatique !

-Hem… en effet, or l'héroïne va chercher un abri pour se protéger jusqu'à la naissance de son enfant. Tu parlais plus haut du récit de la destruction d'un monde, c'en est le sujet, oui, mais à vrai dire, le véritable sujet serait plutôt « comment les humains réagissent en cas de danger réel ou supposé ».

-Et comment ils réagissent ?

-Ils se divisent en groupes qui vont s'affronter, tous convaincus de faire le bien. J'ai trouvé le travail sur lesdits groupes très intéressants : ils paraissent vouloir le bien de l'humanité, protéger leurs proches, et se permettent les pires exactions pour parvenir à leurs fins.

D'un côté comme de l'autre, pas de liberté et pas de respect pour autrui : uniquement des agissements égoïstes. Il paraît que la série Walking Dead fonctionne comme cela elle aussi : elle ne met pas l'accent sur l'horreur, mais reste axée sur les mécanismes de survie des groupes.

-Il y a un truc qui m'a bien énervée ! le narrateur, il n'arrête pas de spoiler !

-Ah ? Moi, ça m'a amusée, au contraire : vu le poids de la bête (un peu plus de 600 pages…), ça me faisait bien plaisir qu'il m'annonce ce qui allait arriver. Il m'aidait à patienter jusque-là. Et puis toutes ses allusions ou citations d'oeuvre m'ont aidée à ne pas décrocher et à me sentir proche des persos : nous évoluons dans le même univers.

-Et puis, c'est pas plausible, Déidamie ! Je trouve les personnages un peu trop en forme après des mois et des mois de privation !

-Oui. Là-dessus, j'avais de gros doutes aussi. En revanche, j'ai adoré le traitement des caractères. Ils paraissent… tellement vrais. La romance en revanche me laisse un peu perplexe, mais pourquoi pas…

-Ben, qu'est-ce qui te pose problème ? Ils se rencontrent, se plaisent, tombent amoureux et puis voilà ! En plus, j'adore comme ils se taquinent sans cesse ! C'est pas gnan-gnan, les échanges sont pêchus…

-Oui, d'accord, mais selon l'histoire de l'un des deux, cet amour me paraît venir trop tôt.

-Et puis, c'est trop long.

-Oui. Je suis d'accord. Il y a toute une partie que je trouve longuette, mais on ne peut pas dire laquelle.

-Et ce qui est super, c'est l'absence de sordide !

-Oui, c'est vrai. Joe Hill m'a permis de comprendre pourquoi je n'aimais pas les quelques oeuvres de Stephen King que j'ai lues : je trouve qu'elles ne cessent de surenchérir les horreurs et le texte me devient vite insupportable.

Le texte de son fils reste au contraire soutenable, mesuré en quelque sorte, il reste dans ce que je peux tolérer comme souffrance.

Quand j'ai terminé ce livre, je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle entre ce récit et la pandémie de VIH.

-Tu exagères, Déidamie. Ces maladies ne sont pas comparables !

-Non, en effet, mais la pandémie a donné l'occasion de voter des mesures absurdes pour isoler les malades ou les contraindre à déclarer leur sérologie. Certains pays sont toujours interdits aux séropos. Dans la vie quotidienne, déclarer qu'on porte le virus expose à l'exclusion, et ce, même si on ne présente aucun danger.

Je me dis que si on avait pu les isoler complètement et les déshumaniser dans les années 1980 comme dans ce roman, on l'aurait fait.

Quoi qu'il en soit, le roman ne décrit pas seulement ce qu'on peut commettre de dégueulasse. Il offre aussi de belles notes d'espoir et rend hommage à la volonté de vivre quelles que soient les difficultés.

*Road-trip.
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Science-fiction, une terrible épidémie dévaste le monde.

Une étrange maladie, les humains sont colonisés par ce qu'on appelle l'Écaille à cause des étranges tatouages qui apparaissent sur la peau des victimes. Mais le véritable problème, c'est que les gens se transforment en torche, ils brûlent et se consument complètement.

C'est assurément terrible de voir ainsi brûler un proche, mais il n'y a pas que le drame individuel. Lorsqu'elles s'enflamment, les torches humaines allument des incendies. Des milliers d'hectares de forêts, des villes et des villages sont détruits, des milliers de morts, le commerce et les services qui s'effondrent.

Il y a les humains, ceux qui tentent de soigner les autres comme l'héroïne ou ceux qui s'entraident pour apprendre à survivre. Mais il y a aussi les milices, ceux qui tentent de contenir l'épidémie en éliminant les autres.
Il y a des adultes, des ados et des enfants, il y a de la méchanceté et des mesquineries, des jalousies et de la soif de pouvoir, de la musique et de la religion, de la générosité, des amitiés et des amours.

Une bonne histoire, un habile mélange d'imagination, d'action et de psychologie des personnages.
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Pour ceux qui ne le seraient pas, Joe Hill est le fils ainé de Stephen King. Quoi de plus réjouissant pour l'admirateur que je suis du père que de découvrir la plume du fils.

Mes aïeux ! C'est bien la première fois que je ressors d'une lecture avec un tel paradoxe sur mon ressenti. J'ai aimé lire l'homme feu, pourtant je suis déçu ???


Commençons par les points positifs du livre :

L'histoire débute avec la rencontre du personnage principal, Harper. C'est une jeune femme, infirmière scolaire, faisant preuve d'une profonde bienveillance envers les autres, on ne peut que l'adorer. Elle est mariée à Jacob, un homme narcissique et abject, le pur con***d.

Pendant la première partie du livre, nous faisons connaissance avec la maladie et les dégâts qu'elle provoque chez l'être humain. Un début haletant, laissant présager un road trip dans un pays ravagé…

Joe Hill n'a rien à envier à son père. Il a une belle plume et son propre style tout en ayant adopté quelques similitudes de son père. Par exemple, l'une d'elle concerne la divulgation de l'intrigue à la fin d'un chapitre par une simple phrase. Personnellement cela ne m'a jamais gêné, le but étant de créer un suspens.

J'ai aimé les clins d'oeil fait par Joe Hill à son père concernant principalement son roman le Fléau et d'autres romans, de manière plus subtile. Il fait également allusion à de nombreuses oeuvres littéraires et cinématographiques.


Et maintenant les points négatifs :

Tout d'abord le livre n'a qu'un seul personnage principal, Harper, je trouve ça dommage. On la suite au grès de ses échanges avec les autres individus. Certains auraient mérités d'être mise en avant, je pense à John, le pompier. Je trouve regrettable que pendant plusieurs dizaines de pages il soit mis sur "pause". J'aurais apprécié d'éprouver son ressenti dans certaines situations.

Dans un livre ou c'est la fin de la civilisation telle qu'on la connaît, il doit y avoir plusieurs personnages principaux pour augmenter la complexité de l'intrigue et en mettre plein les yeux aux lecteurs. Je repense au Fléau de Stephen King, à Swan Song de Robert McCammon, sans cette complexité ses oeuvres n'auraient pas eu la même saveur.

Le point négatif suivant est en rapport avec mes propos ci-dessus. Il concerne la diversité des lieux. Quasiment tout le livre se passe dans une zone restreinte. Il existe des milices chassant les personnes contaminées, celles-ci ne trouvent pas facilement Harper et les personnes qui l'accompagnent. C'est illogique !

Il est humain de fuir toute menace quelle qu'elle soit, on le voit hélas, chaque jour dans le monde. Dans l'homme feu les individus restent sagement dans leur colonie, jamais ils ne s'inquiètent réellement du monde extérieur, on dirait une secte. Ouf, la fin du roman m'a fait retrouver l'enthousiasme du début.


Sur la quatrième de couverture il est écrit que le livre est pré-apocalyptique et non post-apocalyptique. Serait-ce la raison pour que Joe Hill ait pris la décision de se limiter dans la complexité. Envisage-t-il une suite ?

Comme je le répète à chaque fois cela reste mon avis. Je suis gêné de juger Joe Hill ainsi, il lui a fallu pratiquement 4 ans pour écrire son livre et cela reste une prouesse de créer une telle oeuvre. Je ne peux attribuer une note à l'homme feu, mon ressenti est trop contradictoire et ne me permet pas de la définir.

J'espère ne pas avoir embrouillé les lecteurs potentiels de l'homme feu. Si tel est le cas, je m'en excuse.
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Résumé de la quatrième de couverture :

Personne ne sait exactement quand et où tout a commencé. Sur le corps des individus contaminés apparaissent des tatouages mordorés qui s'embrasent, causant la mort par contamination. Boston, Détroit, Seattle... ont déjà basculé dans le chaos. Il n'existe aucun antidote.
Lorsque Harper, infirmière dévouée et bienveillante, découvre les premières marques sombres sur sa peau, elle vient d'apprendre qu'elle est enceinte.
Paniqué, son mari fuit.
Dans ce monde en ruine, où de petites communautés se forment et des milices traquent les malades pour les exterminer, Harper est secourue par un homme capable de contrôler ce feu intérieur.
Mais l'infirmière ne dispose que de peu de temps pour percer le secret de l'homme-feu, avant qu'elle et son enfant ne soient réduits en cendres...

Qu'est-ce qu'une écaille de dragon ? Et bien, c'est une forme de maladie qui frappe la peau et qui ressemble très fortement à des hiéroglyphes.
Une fois que les hiéroglyphes s'allument et se mettent en flammes, tout s'embrase de manière redoutable.
Si vous vous sentez très à l'aise avec tout ce qui est inflammable, alors dans ce cas, ce chef-d'oeuvre brûlant et fumant est chaudement pour vous.
"L'homme-feu" est sans aucun doute, le meilleur roman du fiston à ce jour, avec notamment "Nosfera2".
Joe Hill a mis au point, un mécanisme vraiment astucieux pour avoir rédigé sa propre vision post-apocalyptique.
Avec son oeuvre totalement réussi, l'auteur au talent féroce a rendu un très bel hommage à son père, rappelant similairement le roman fleuve, "Le Fléau", mais à la sauce Hillienne.
De surcroît, le personnage dit "épistolaire", du nom de Harold Cross en est la preuve flagrante : Harold pour Harold Lauder et Cross pour Nadine Cross, qui sont tous deux, des personnages Kingiens. Quel joli clin d'oeil.
Sinon l'ensemble de ses personnages sont très crédibles et extrêmement bien développés, tout en ajoutant aussi une bonne dose d'humour et de terreur.
Le fiston excelle parfaitement dans l'art d'écrire sur des femmes extrêmement fortes comme la dénommée Vic (Nosfera2). Et l'héroïne principale, Harper Saul, ne fait pas exception à la règle.
Puis l'utilisation des mots et notamment du style d'écriture de la narration sont tout bonnement incroyables.
Le roman prend des éléments de "La route" de Cormac McCarthy, en mêlant une petite touche de "Le Fléau" pour donner une fiction passionnante, dévastatrice et originale.
En conclusion, "L'homme-feu" est un succulent pur bijou post-apocalyptique, une véritable perle épique peuplée de personnages que vous aimerez et que vous détesterez, avec notamment, une mise en évidence de ce qui est bon et mauvais à la fois dans la société actuelle.
Je recommande vivement ce gros pavé ou plutôt, ce gros bûché magistralement accompli aux lecteurs lectrices aimant le genre fantastique pour un univers dystopique.
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
"Non, je ne veux pas ton dernier marshmallow", déclina Allie.
Il écrivit autre chose, puis plongeant sa cuillère dans le chocolat chaud pour pêcher la boule de guimauve à moitié fondue. Allie soupira, ouvrit la bouche et laissa faire NIck. "Il dit que c'est un médicament contre le chagrin ", expliqua-t-elle, la bouche pleine.
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Nous avons l'habitude de considérer autrui comme une entité singulière, autonome. On nous enseigne que les idées, les croyances, les réactions qui constituent le psychisme de chacun s'apparentent à des dossiers classés dans le cerveau. La plupart des gens ne savent pas à quel point la perception déborde du cadre de l'individu. Ta personnalité n'est pas uniquement le fruit de ce que tu sais sur toi-même, mais aussi de ce que les autres savent de toi. Tu revêts une identité spécifique pour ta mère, une autre pour tes amis, encore une autre pour tes enfants. Ce sont les autres qui achèvent le prisme. Ils te créent autant que tu te crées toi-même.
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- "Bien souvent notre séjour sur terre est trop bref. Des gens vivent démunis, certains fuient la guerre et la famine. Une épidémie ici, une inondation là. Mais l'être humain a toujours trouvé la force de chanter. Le nouveau-né s'arrête de geindre lorsqu'il entend une mélodie agréable. Chanter, c'est donner de l'eau aux assoiffés, c'est avoir un geste tendre, c'est briller. La meilleure preuve de votre utilité en ce monde réside dans les modulations de votre voix et dans votre manière d'étinceler pour autrui. Les ignorants tombent et tomberont au cœur du brasier. [...]
L'égoïsme est un dangereux combustible. Quand vous accueillez celui qui a froid sous votre couverture, vous vous réchauffez tous les deux. Quand vous soignez le malade avec vos médicaments, sa guérison panse vos plaies. Un type beaucoup plus intelligent que moi a prétendu que l'enfer, c'était les autres. J'ajouterais pour ma part que l'enfer, c'est refuser par cupidité l'essentiel au nécessiteux. Ne perdez pas votre âme. Chérissez votre prochain ou bien vous marcherez sur les cendres, une allumette à la main."
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La plupart des gens ont envie d'un livre qu'ils auront le temps de finir. Inutile d'entamer le Trône de Fer quand vous pouvez brûler à tout instant. Mourir au milieu d'une bonne histoire a quelque chose de profondément injuste. Bien sûr j'imagine que d'une certaine manière nous mourons tous au milieu d'une bonne histoire : la nôtre ou celle de nos petits enfants. Mais la mort frappe avec davantage de cruauté les amoureux des romans.
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Lorsque les catastrophes se produisent, ce n’est ni la volonté, ni l’intelligence, ni le courage qui font la différence. La plupart du temps, c’est une simple question de position dans l’espace. Deux pas à droite, et tel bus t’écrase. Ton bureau est au quatre-vingt-douzième étage au lieu du quatre-vingt-dixième, et tu ne parviens pas à t’échapper à temps.

(Livre de poche, p.587)
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