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Critique de cannibalector


Issue d'une famille glauque des basses couches sociales de Liverpool, Judith s'en est sorti grâce à sa passion pour l'histoire de l'art. Fraîchement diplômée, elle décroche un job d'assistante dans une grande société de vente aux enchères de Londres. D'abord enthousiaste, elle se rend vite compte, malgré son ambition et ses compétences, qu'elle restera condamné à un poste subalterne mal payé. Pour arrondir ses fins de mois, elle travaille dans un bar à hôtesse, l'argent commence à tomber et elle l'engloutit dans l'achat de fringues de luxe. Célibataire, elle prend son pied dans des soirées libertines.
Virée de son boulot principal pour s' être opposer à une arnaque, elle comprend alors que son cul bien fait sera beaucoup plus utile à sa réussite sociale que sa tête bien pleine et elle commence à plonger avec délectation dans un appât du gain sans scrupules qui l'amènera à une folie meurtrière sans limites.

L'objectif commercial de départ est limpide: Bridget Jones + Millénium+ romance érotique = Maestra: premier opus d'une trilogie qui tente de fédérer les lectrices de ces types de roman .
En lisant les quelques critiques sur Babélio, elles semblent majoritairement déçu par cette mixture étrange.
Quant à moi, je suis surpris d'avoir terminé ce livre et d'avoir envie de lire la suite même si les nombreux passages d'achat de fringues lo bottin et jenny shoe m'ont bien rasés.
Le coté érotique est plutôt banal bien que je ne comprenne pas pourquoi elle baise surtout avec des gros vieux et moches.
Ce que j'ai apprécié ,'est que ce roman ,contrairement à ce que dit la quatrième de couverture, n'est pas un thriller, suspens faible et rebondissements quasi inexistants, mais un roman noir, nous suivons tout simplement les aventures d'une psychopathe, brisée dés son enfance et qui n'a de cesse d'écraser à son tour. C'est, en tout cas ma manière de comprendre cette héroïne particulièrement détestable et à laquelle on ne peut s'identifier.
Est ce que mon interprétation correspond à la volonté de l'auteur, nous le saurons au prochain épisode.
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