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Critique de OctoPange


Dès le début de notre lecture, nous sommes plongés, dans un univers inconnu et effrayant… Dans une France où la technologie et le progrès ont des rôles décisifs au sein de l'intrigue, nous apprenons l'existence d'un moyen de se débarrasser de toute douleur psychique : le recours gratuit à "l'oblitération", pratiquée par la CEDE. En effet, le passage par cette agence est obligatoire pour toute personne mineure en souffrance et l'est presque tout autant pour les adultes, à cause de la pression sociale et de ce « Réseau » auquel tous sont connectés à longueur de journée, surveillant chacun… Nous allons apprendre à connaître maints personnages dont Silas Lopez, âgé de quinze ans seulement, Astrid Clozel, sa petite amie et camarade de classe, et leurs entourages respectifs… Emportés dans les sentiments de chacun, dans leur lutte pour ne pas supprimer leurs douleurs liées à leurs souvenirs, pour conserver leur humanité même dans les moments les plus difficiles, nous comprenons l'horreur de ces points bleus présents sur les poignets après une oblitération... Enfin, comment Silas pourrait-il survivre après l'accident d'Astrid ? Faisant face à un dilemme de taille, nous sommes spectateurs, vivant avec ces deux personnages principaux si étroitement liés, essayant à notre tour de résister à la CEDE… Ou non.
Le premier chapitre, déjà, a généré ma surprise, car je ne m'attendais pas à être directement immergée dans le vif du sujet… Quelque peu déçue par cette entrée en matière un peu brusque, je m'étais vite rendue compte que la suite n'en était que meilleure… En découvrant le caractère des personnages à travers cette période de crise, je ne pouvais être plus satisfaite : la sensibilité de Silas m'avait séduite. Je me reconnaissais énormément dans les pensées de ce personnage et j'étais profondément touchée par cet amour qu'il vouait à sa moitié, chaleur que je ressentais par le biais de ces souvenirs intimes et forts partagés avec le lecteur. Après quelques dizaines de pages seulement, j'étais, à mon tour, tombée amoureuse de la mystérieuse et flamboyante Astrid… Pour ne rien gâcher, chaque personnage avait sa propre personnalité, je m'étais très vite attachée à eux, aussi complexes ou simples qu'ils soient. L'auteure touche la corde sensible de chacun, en exprimant des sentiments incroyablement prenants par ces mots placés avec soin les uns à côté des autres ! le désespoir, la peur, la colère, la tristesse, l'envie de se battre me prenaient à la gorge, tous à la fois ou chacun à son tour.
C'est très simple, alors que je m'approchais de la fin du livre, je me répétais en boucle que c'était ça, la vie. Faut-il souffrir ou non ? J'avais réussi à trouver la réponse à cette question grâce à ce que j'avais vécu, à travers le livre. Alors que mon émotion atteignait son paroxysme, j'avais lu avec fébrilité la chute de ce roman exceptionnel. Si j'avais été seule, et non pas au CDI, j'aurais été émue jusqu'aux larmes, sans aucun doute ! Je trouve le dénouement de l'intrigue magnifique et j'en remercie profondément l'auteure.
Pour toutes ces raisons évoquées précédemment, je recommande à toutes et à tous la lecture de cet ouvrage. Soyez-en assurés, en découvrant #bleue, votre dimension humaine en ressortira grandie et vous vous sentirez transformés jusqu'au plus profond de votre être !

Justine

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#Bleue, est l'histoire d'un monde où il n'existe plus de douleurs physiques. Imaginez un instant, est-ce une chance ou un malheur ? Au cour de cette dystopie dont l'histoire est répartie entre les deux protagonistes, on en apprendra plus long su ce que peut-être un monde sans souffrances. On parlera alors de la CEDE, cette organisation d'éradication de la douleur, la présence et l'importance du "Réseau" qui contrôle discrètement la vie des citoyens...
Silas est un grand romantique, savourant chaque instant de sa relation avec la vive Astrid, jusqu’à ce qu'un drame les sépare. Astrid perdra alors la vie. Silas sera forcé de se faire oblitérer (à savoir, éradiqué de la douleur) laissant sur son poignet un point bleu. Est-ce juste de supprimer la douleur de cette perte ? Supprimerons-nous alors les souvenirs d'Astrid ? Silas se laissera t-il ronger par cette oblitération ?
L'auteure de ce livre, Florence Hinckel, dont l'oeuvre est publiée par les éditeurs Nathan en 2015, nous plonge dans une histoire futuriste qui nous fait réfléchir. La douleur est-elle nécessaire ? Les réseaux sociaux sont-ils aussi imposants et malveillants que le Réseau ?
Je ne me serais jamais tournée vers ce livre si une amie ne me l'avait pas conseillé. Il m'a permis de réfléchir. En revanche, je ne me suis pas tellement attachée aux personnages. Je me suis plutôt concentrée sur le message qui l'auteure voulait nous faire passer. Pour parler du message, celui exposé en premier plan, c'est l'importance de la douleur sur notre vie. Je pense que l'auteure a raison de nous prouver qu'elle fait partie de notre existence et que de la renier, c'est renier notre humanité. Le deuxième exposé est le problème que soulèvent les réseaux sociaux. J'avais (et j'ai) encore un avis très partagé là-dessus. Sont-ils néfastes ? Car les utilisateurs ont tendance à exposer leur vie privée, et que pour beaucoup de jeunes, les réseaux représentent une trop grande part de leurs activités... Ou bien sont-il bienveillants, car ils nous offrent un contact, certes virtuel avec nos amis... Dans ce roman, les deux idées sont poussées à l'extrême et nous exposent un point de vue très sombre.
C'est un livre simple à lire, et intéressant de par sa dimension philosophique. Je conseille donc sa lecture !

Lisa Mer.

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Supprimer la douleur morale reviendrait-il à nous rendre plus heureux ?

Dans un monde futuriste où la Cellule d'Eradication de la Douleur Emotionnelle existe, Silas voit sa petite amie Astrid se faire renverser par un camion. On lui apprend qu’elle est décédée suite à un traumatisme crânien. Silas est alors envoyé en tant que cas d’urgence à la CEDE afin d’anéantir la douleur qu’il ressent. Peu à peu, ce sont les souvenirs d’Astrid qui s’effacent jusqu’à ne plus ressentir aucune émotion à propos de sa mort. Marion, une amie n’étant pas passé à la CEDE essaye de le raisonner sans succès. Il commence à voir la silhouette d’Astrid partout et ne sait distinguer le mirage de la réalité...

Ce livre m’a beaucoup plu, non seulement car le sujet qu'aborde l’auteur fait allusion subtilement à l'abus des réseaux sociaux dans le roman mais aussi par les personnages qu’incarnent Silas et Astrid car ils sont très attachants. Ils nous transmettent leurs émotions à travers leurs faits et gestes. Ensuite j’ai beaucoup aimé le concept qu’utilise l’auteure à faire raconter l’histoire, une partie par Silas et une partie par Astrid. Cela permet de comprendre les différents points de vues des personnages et les émotions ressenties par l’un ou par l’autre. Et enfin l’histoire est une vraie aventure mystérieuse et palpitante qui donne au lecteur une bonne dose de réflexion.
Malgré les bonnes impressions que je vous donne de ce livre, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. C’est à mon goût, le seul point négatif qui va sûrement varié d’un lecteur à l’autre.
(Louane)
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Cette histoire nous raconte la vie d’Astrid et Silas, deux jeunes adolescents, amoureux l’un de l’autre. Ces deux jeunes vivent dans un monde où il est interdit d’être malheureux. Un jour Astrid va mourir. Silas va être pris d’une peine immense ce qui va causer l’arrivée de la CEDE qui est une Cellule d’Eradication de la Douleur Emotionnelle. Silas se faire opérer et ne plus ressentir aucune douleur pour la mort d’Astrid. Une fois la souffrance éradiqué les personnes n’ont plus d’émotions, ne ressentent plus rien, ils sont vidés … Mais il existe des cas rares où cette opération ne fonctionne pas, Silas en fait parti. Il va retrouver ses souvenirs, ses émotions et sentiments grâce à des choses qu’il va apprendre sur Astrid dont il qu'il ignorait…

J’ai vraiment adoré ce livre, c’est de loin le meilleur que j’ai lu pour le moment. Moi, qui normalement lis des gros livres en vraiment longtemps, celui-ci je l’ai lu en moins de deux jours. Cette histoire est captivante et nous donne envie de continuer à lire pour connaître la suite de l’histoire. J’ai aimé le fait qu’il y ait plusieurs parties et que chaque partie étaient racontées soit par Silas soit par Astrid. Sachant qu’ils nous disaient leur ressentie on pouvait facilement se mettre à leur place et tout s’imaginer et ressentir. Le fait d’être dans un monde où il est interdit d’être « malheureux » m’a beaucoup intéressé ainsi que le groupe de résistance qui lutte contre l’éradication de la douleur. Le fait d’éradiquer la douleur des personnes me donnait l’impression qu’après ils étaient des robots avec des automatismes car ils ne ressentaient plus aucunes émotions et ils réagissaient tous de la même manière à la douleur. Avoir mal pour eux ne signifiaient plus rien, quand quelqu’un était mal autour d’eux, ça ne les touchés pas. Certains en devenaient même dépendant, la moindre petite douleur, ils allaient se la faire enlever. Avec cette histoire on se rend compte que c’est tout à fait normal de souffrir à certains moments parce que si l’on ne souffrait pas par moment notre vie serait sans émotions à par le bonheur et pour moi on aurait pas vraiment de moments gravés à jamais dans nos mémoires qui nous aurait marqué.
(Laura)
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Silas perd Astrid, sa petite amie, après qu'elle a été renversée par un camion. Silas a été emmenée en urgence à la CEDE (une entreprise qui permet d'effacer les souvenirs) pour oublier cette souffrance.
Ainsi, pour Silas, la souffrance d'avoir perdu Astrid ne sera plus si douloureuse qu'au depart, seul un point bleu à l'intérieur du poignet garde la trace de cette douleur effacée. Les mineurs sont obligés de se faire effacer des souvenirs douloureux; contrairement aux adultes qui eux, ont le choix.
Mon avis :
Ce livre m'a beaucoup plu. C'est une belle histoire dans l'ensemble. De plus, si vous aimez la science fonction, je vous conseille vraiment de lire ce livre, où nous pouvons voir un monde similaire au notre. Pour moi, l'idée d'effacer une souffrance m'a fait rêver, car souvent beaucoup de personnes veulent oublier des souffrances douloureuses. mais le roman nous montre que ce n'est pas toujours bénéfique d'oublier.
Hilal
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