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Critique de jobalcouc


Belle utopie que voici. Florence Hinckel a imaginé une société dans laquelle la douleur est interdite. Les personnages sont oblitérés, c'est à dire qu'on efface leur douleur et donc atténue le souvenir de l'événement qui est lié à cette douleur. Mais se faisant les personnages oblitérés ne ressentent plus aucune émotion et perdent leur humanité.

J'ai aimé la construction narrative du récit, l'alternance des voix de Silas et Astrid. Les personnages sont forts et attachants. J'ai été très émue par Silas, oblitéré d'urgence et sans son consentement qui subit et ressent l'oblitération et ses conséquences.

Ce roman met en lumière les travers d'une société ultra connectée, dépendante des nouvelles technologies et complètement controlée. Elle pose aussi la question de l'importance de ressentir des émotions, surtout les négatives qui de fait participent à la construction de l'individualité, la personnalité et même l'identité des humains.


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