Dans ce court roman de
Florence Hinckel se pose la question de la vengeance, et de confrontation avec l'auteur du crime, son propre grand-père. Tuer celui qui a fait du mal à sa mère. Et l'autrice a imaginé, il me semble, une métaphore d'un retour à l'état de protection dans le ventre de la mère, une tanière d'ours tapissée de douceur et de férocité. Réaliser alors, au fond de cet abri, que la vengeance n'est pas sienne, et qu'il est possible de mettre de côté la haine, pour grandir, aimer, et garder sa dignité.
Commenter  J’apprécie         20