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Critique de florencem


Encore un très bon tome. Il y a parfois encore ces petits moments de flottements où l'on ne sait plus trop si l'on est dans le passé ou le présent, mais cela s'estompe assez vite, et je n'ai pas ressenti de coupure dans ma lecture. Matsuri Hino maîtrise beaucoup plus sa narration qu'au tout début, et l'on sent également que l'histoire se complexifie. Donc, c'est plutôt chouette même si ce tome sept a un petit goût de trop peu. Il me semble plus court que d'habitude mais ce n'est pas un vrai souci.

Nous retrouvons Yuki et Zero en fuite suite aux derniers événements. J'avoue que commencer par des scènes où on les voit tous les deux complices fait fondre mon petit coeur. J'adore ce couple, et même si l'on sait que leur destin sera tragique, j'espère encore. Franchement, ils font partis de mes couples préférés. Quand on voit d'où ils sont partis et ce qu'ils sont maintenant, il y a cette tendresse et cette fierté de les avoir vus évoluer. J'adore voir Yuki se montrer un peu gamine sans aucun complexe devant Zero et ce dernier s'en moquer éperdument. Il comprend même ses petits délires. Attendrissant au possible, certes, mais il y a aussi un profond respect et un amour sincère qui les poussent à prendre des décisions difficiles. le couple en devient encore plus héroïque sans non plus trop en faire.

Et là où je trouve que Matsuri Hino sort son épingle du jeu, et surtout avec ce tome sept de Vampire Knight Mémoires, c'est que la passation se passe en douceur et que la mangaka a réussi à nous faire autant aimer Yuki et Zero, que Aï et Ren. Certes, Aï ressemble énormément à sa mère, autant physiquement que psychologiquement, mais l'approche du personnage lui donne tout de même une originalité. Aï a toujours su qu'elle était une vampire, et qu'elle était son rôle. La voir en reine des vampires a plus de sens que quand Yuki avait ce rôle. Et la jeune femme s'en sort à merveilles, surtout vu les circonstances.

Vampire Knight a toujours eu pour message que les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on croit, que se fier à l'apparence ou aux on-dit n'est pas une façon de voir le monde. On le voit encore plus ici grâce au personnage de Târo, un jeune garçon recueilli brièvement par Aï. On lui a appris à avoir peur des vampires, à les considérer comme des monstres. Ils sont effrayants, nous sommes d'accord, ce sont des prédateurs létaux au possible. Mais ils ont aussi une conscience et savent se comporter de façon civiliser. Nous en venons toujours à la peur qui obscurcit le jugement, ou bien ici, jouer de ce sentiment pour manipuler et asseoir son pouvoir. J'apprécie énormément ce côté politique que Matsuri Hino exploite de plus en plus.

Il y a aussi un gros travail sur les relations entre les personnages. Cela a toujours été le cas dans la saga, autant pour l'originale que pour sa suite, et j'aime voir les liens qui se tissent, les combats menés et la résilience de la famille que nous suivons depuis des années maintenant. J'ai toujours un peu de mal avec la relation entre Ren et Aï qui est très tendancieuse et qui aurait pu être moins romanesque tout en jouant sur l'exacerbation des sentiments vampiriques, mais sinon je suis toujours bluffée de voir autant d'émotions à travers le trait de la mangaka.

L'histoire principale avance encore doucement, et je serais incapable de vous dire si la fin se profile ou pas, mais dans tous les cas, c'est avec impatience que j'attendrai le tome huit de Vampire Knight Mémoires.
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