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Critique de cascasimir


Au Japon, le Maneki-neko est le "chat bonheur". Vous pouvez voir sa représentation avec "le chat qui lève la patte gauche", dans la devanture des magasins asiatiques.

Chibi, ce chat qui vient visiter l'auteur et son épouse, est un don du ciel.Le chat prend place dans la vie du couple, sans s'installer vraiment (il a ses petites habitudes, il vient à heures fixes, s'endort dans les fauteuils mais ne se laissera pas prendre dans les bras, ou ne miaulera jamais)...
"Ce Chibi était une merveille: la robe blanche parsemée de tâches rondes d'un gris noir légèrement nuancé de marron clair."

Le couple (amoureux des chats) devient dépendant de Chibi, guettant son arrivée, s'émerveillant de sa prestance et de son agilité à grimper dans les arbres.
"Les chats n'abandonnent leur coeur qu'à leur maître, révèlent leur splendeur à lui seul."

Mais, la vie continue et les propriétaires du pavillon, où habite le jeune couple, doivent vendre leur maison... Il faut quitter le petit pavillon, le jardin luxuriant (où l'auteur nous conviait à la poésie de l'éclosion d'une gleur, l'envol d'un libellulee, au murmure du vent)...et Chibi. A moins que ce ne soit Chibi qui ne les quitte le premier.
"La silhouette du chat... était l'image même de celui qui, entre ciel et terre, s'apprête à s'élancer dans un interstice imaginaire."

"Pour moi, Chibi est un ami qui me comprend, un ami qui a l'apparence d'un chat."
Chat-yõnara, Chat-rigatõ 🐈.
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