AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de bdelhausse


Area 51, en manga, c'est une sorte de Hangar 18 ou de Zone 51, mais à la puissance 1000. C'est un monde complet où on a stocké toutes les créatures imaginaires, fantastiques, légendaires, mythologiques, divines, etc. Les monstres les plus divers s'y côtoient. Les pistolets sont dotés d'une âme. Et au sein de ce monde, Tokuko MAGOI (Alias McCOY) est une détective privée, chargée de dénouer l'inconcevable.

Filiforme, mini-jupe plissée d'écolière ou cuissarde, dotée d'un bon 95D qu'elle projette à l'assaut des lecteurs, McCoy possède un Tsukumo, en l'occurrence un Colt M/911 Government, doté d'une conscience.

Cinq chapitres au menu de ce volume 9 de bonne facture. Une double mise en jambes avec d'abord un extraterrestre gélatineux répandu via des boîtes de l'armée US contenant de la gelée stellaire, et ensuite un petit flashback sur l'origine d'un Tsukumo. On peut avoir l'impression que ces épisodes sont indépendants, ce n'est pas le cas. Et les trois histoires suivantes sont connectées entre elles, mais on a des rappels ou des évocations dans les autres chapitres. Et on commence aussi à avoir des éléments d'épisodes précédents qui remontent à la surface.

Ces trois épisodes qui clôturent le volume plongent le lecteur dans une sorte de paradoxe spatio-temporel mettant en scène Saint-Germain (être immortel qui parcourt le temps) et une satori, créature issue du folklore japonais qui lit dans les pensées des humains. C'est plutôt bien mené et pas trop hermétique.

Car il faut bien avouer que le découpage (de la page et de l'histoire) est souvent à la limite de la compréhension. Cela ne se feuillette pas comme One Piece ou Beastars. le point fort reste l'usage immodéré du noir et blanc, des ombres et des flash "en négatif".
Commenter  J’apprécie          40



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}