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Critique de Borntobealivre
J'avais eu un immense coup de coeur pour "L'Île des oubliés" de Victoria Hislop, une histoire qui m'avait été contée par la comédienne Pulchérie Gadmer à travers la version audio. Ma joie d'être sélectionnée pour en découvrir l'adaptation en roman graphique jeunesse fut toute aussi grande ! Merci à Babelio et aux Éditions Gründ pour ce beau cadeau.
La petite Rita découvre pour la première fois l'histoire de sa grand-mère, Maria Petrakis, alors qu'elle passe son été en Crète, et sa rencontre avec celui qui deviendra son grand-père. Elle apprend que son arrière-grand-mère, Eleni, avait été envoyée sur l'île de Spinalonga après avoir contracté la lèpre, laissant son mari s'occuper seul de leurs deux filles. Les autorités crétoises avaient décidé d'isoler toutes celles et ceux qui étaient porteurs de cette maladie, afin de protéger les autres habitants. Les années passent, les filles grandissent dans le manque de leur mère avec laquelle elles entretiennent une relation épistolaire - des pages très émouvantes. Eleni mourra sur cette île, sans jamais avoir revu sa famille.
Maria contractera elle aussi, la lèpre, mais en guérira, grâce à l'avancée des recherches sur la maladie. Devenue adulte, elle n'aura plus qu'un objectif : aider ces parias, rejetés par la société, leur apporter les soins nécessaires et les aider à vivre, malgré tout.
Quelle superbe découverte ! Mon émotion a, je crois, était décuplée à la vue des magnifiques illustrations de Gill Smith. Les expressions des personnages, traversés par des drames, me bouleversaient. J'ai été éblouie par ces pages pastel tachées de blanc et de couleur, reflétant à merveille la luminosité d'un été, d'une vie en Crète.
Ce roman graphique est, selon moi, à mettre entre toutes les mains de jeunes lecteurs, afin qu'ils puissent découvrir le sort des lépreux au début du XXème siècle.
La petite Rita découvre pour la première fois l'histoire de sa grand-mère, Maria Petrakis, alors qu'elle passe son été en Crète, et sa rencontre avec celui qui deviendra son grand-père. Elle apprend que son arrière-grand-mère, Eleni, avait été envoyée sur l'île de Spinalonga après avoir contracté la lèpre, laissant son mari s'occuper seul de leurs deux filles. Les autorités crétoises avaient décidé d'isoler toutes celles et ceux qui étaient porteurs de cette maladie, afin de protéger les autres habitants. Les années passent, les filles grandissent dans le manque de leur mère avec laquelle elles entretiennent une relation épistolaire - des pages très émouvantes. Eleni mourra sur cette île, sans jamais avoir revu sa famille.
Maria contractera elle aussi, la lèpre, mais en guérira, grâce à l'avancée des recherches sur la maladie. Devenue adulte, elle n'aura plus qu'un objectif : aider ces parias, rejetés par la société, leur apporter les soins nécessaires et les aider à vivre, malgré tout.
Quelle superbe découverte ! Mon émotion a, je crois, était décuplée à la vue des magnifiques illustrations de Gill Smith. Les expressions des personnages, traversés par des drames, me bouleversaient. J'ai été éblouie par ces pages pastel tachées de blanc et de couleur, reflétant à merveille la luminosité d'un été, d'une vie en Crète.
Ce roman graphique est, selon moi, à mettre entre toutes les mains de jeunes lecteurs, afin qu'ils puissent découvrir le sort des lépreux au début du XXème siècle.
