Materena est une mère de famille. Chaque chapitre est l'occasion d'aborder une anecdote, soit sur sa vie de famille (ses enfants, le père de ses enfants, leur non-mariage, sa mère et sa belle-mère), soit sur ces cousin.e.s. Car Materena a une famille très étendue et chaque rencontre est l'occasion de faire renaître des souvenirs.
Après quelques dizaines de pages, je me suis attachée à Materena et à ses petites aventures. Ce roman se lit comme un feuilleton : un chapitre, une anecdote ! Dans la même idée, j'ai apprécié qu'on ait assez tôt un problème à résoudre (en l'occurrence, Materena est embêtée qu'elle ne soit toujours pas mariée avec le père de ses enfants), que ce soit le fil rouge du récit et qu'il soit résolu à la fin, d'une manière ou d'une autre.
A travers Materena et sa famille, c'est tout un pan de la culture polynésienne, et plus particulièrement tahitienne, que l'on découvre : les pareu qui sont portés, les règles de courtoisie, les relations avec les Popa'a (nous - enfin, les Blancs habitant en Polynésie).
J'ai savouré avec bonheur les nombreuses expressions tahitiennes qui émaillent la narration et les dialogues ! Ça immerge encore plus dans l'histoire sans entraver du tout la compréhension.
Ce roman a tout pour lui pour faire découvrir la Polynésie : l'écriture est fluide tout en reproduisant une façon de parler locale, les personnages sont attachants et il s'attache à nous décrire la culture polynésienne, ses légendes et les préoccupations des Polynésiens.
Je vous le recommande à 100% et pour ma part, je ne manquerai pas de lire les deux autres tomes qui composent cette trilogie sur Materena !
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