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Critique de MadameTapioca


On n'en finira jamais d'écrire sur l'amour…
Dagur Hjartarson le fait à sa façon, celle d'un poète qui écrit son premier roman et qui innove dans la manière de nous raconter une histoire à priori banale.

Un jour d'automne à Reykjavik, un jeune homme avec un livre tombe amoureux d'une jeune femme avec un chien.
Pendant ce temps son meilleur ami l'embarque dans un projet artistique engagé et revendicatif: sculpter la statue de David Oddsson, Directeur de la banque centrale islandaise. Sous l'oeil encombrant de ce David, symbole du libéralisme, et sous le regard triste des ours polaires, symboles de la terre que l'on détruit, le narrateur amoureux nous livre ses réflexions sur l'air du temps, la crise, la perte, la rupture, le désir de créer, l'engagement.

Le style est bien la marque de cette histoire d'amour et il y a bien longtemps que je n'avais pas vu autant d'efforts (gagnants) pour moderniser le thème. Cependant réduire ce roman à un travail sur le style serait aussi une erreur car il y également un ton. L'humour, le cynisme et la mélancolie règnent en maitre sur ces pages. Si vous êtes un adepte du post-it vous allez avoir envie d'en apposer sur toutes les pages tant il y a de passages remarquables.

Plein d'originalité, ce texte est un plaisir frais, un petit bijou excentrique, un nuancier des couleurs de notre époque.
Dagur Hjartarson invente un nouveau genre : le roman d'amour sociétal. A découvrir.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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