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Critique de joanah


En voilà une critique compliquée à réaliser tant il est important de ne surtout pas trop en dire.
Même parler du ressenti émotionnel est délicat !

Il s'agit donc du dernier tome de cette saga de Fitz et le Fou, mais pas seulement, car il vient également marquer au fer blanc la fin d'une très très longue histoire débutée en 1995 avec le premier tome de l'Assassin Royal.
Pour pouvoir profiter pleinement de cette saga, la savourer comme il se doit, en relever chaque arôme, il est judicieux d'avoir lu au préalable les sagas de l'Assassin royal (indispensable), mais aussi celles des Aventuriers de la mer, et des Anciens (celle des dragons).

Bouhou je ne sais même pas par où commencer, où poser les pieds, j'ai l'impression de jouer à un jeu d'équilibriste dangereux en tentant cette critique !

Allé, je plonge.

Concernant les éditions Pygmalion : merci, ô merci de ne pas avoir découpé sauvagement ce dernier tome ! Pour une fois, nous avons un volume conséquent entre les mains, bien plus gros que les derniers tomes parus jusque là... et c'est vraiment appréciable, jubilatoire même ^^

Ensuite, en essayant de faire abstraction de mes sentiments/émotions concernant les faits de l'histoire: l'écriture de Robin Hobb est toujours aussi grandiose : fluide, limpide, souple et gracieuse, légère et entraînante. Mais elle a dans ce volume quelque chose de plus mordant, de plus sombre, de plus violent ..
Elle nous embarque, nous enlève, nous enchaîne... et nous volons, nous courrons, nous coulons avec elle. Naturellement, aussi simplement que cela.
Et c'est délicieux, et c'est une torture à la fois ; car c'est le dernier tome... et quand on s'aperçoit que l'on a été entraîné, ensorcelé, on est déjà au milieu du courant, au milieu du livre, et il est trop tard pour revenir en arrière, remonter sur la berge du fleuve.. alors on se débat, on essaie de ralentir le temps, voire on fait un instant du surplace.. mais on fini par capituler, accepter l'inéluctable, et on se laisse à nouveau porter, dériver, charrier par le courant (d'Art?)...
C'est comme ça pour ma part que j'ai été happée : j'ai plongé dans ses pages, je m'y suis presque noyée, emportée par sa musique, dans une ivresse béate .. puis je me suis aperçue que j'étais loin, que la fin approchait, alors j'ai paniqué. J'ai alors tenté de repousser ce dernier tome maudit, de faire machine arrière... je partais le matin en le laissant sur ma table de nuit au lieu de le fourrer dans mon sac comme je l'avais fait jusque là... Bref, j'ai lutté pour ne pas savoir, pour ne pas le terminer... et puis hier soir j'ai capitulé, j'ai lâché prise et je me suis abandonnée entre ses pages et me suis laissée emportée par son courant jusqu'à la fin ; jusqu'au point final de cette longue histoire.
J'ai fermé ce livre pantelante, muette,avec une question angoissante : et maintenant ? Après 20 ans à suivre cette histoire, ...et maintenant quoi?

Voilà ce que je peux en dire. Je n'ose pas utiliser de qualificatifs concernant l'historie elle même car ce serait déjà trop en dévoiler.
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