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Critique de Melisende


Impossible de vous parler de ce tome 4 (dans ce découpage en poche, équivalent au début de la deuxième intégrale) sans revenir sur les derniers événements du tome 3 et donc sans spoiler. Si vous n'êtes pas encore arrivé jusque là, je vous invite plutôt à lire ma chronique au sujet du tout premier tome ; sinon, à vos risques et périls…
Pour celles et ceux qui restent, la chronique sera courte car j'ai l'impression d'avoir déjà beaucoup dit pour les volumes précédents et à part répéter que c'est extrêmement bien écrit, notamment dans la construction des personnages… Retenez ceci : il FAUT lire L'Assassin Royal.

Le tome précédent se terminait sur la mort de Fitz, le principal héros. le Poison de la vengeance reprend quelques jours plus tard sur un chapitre bien étrange… puisque le lecteur semble découvrir la scène à travers les yeux d'un loup, aidé par son chef de meute. Évidemment, on le comprend très vite – même si la lecture du tome précédent remonte à plusieurs années… – le loup n'est autre que Fitz qui utilise l'art du Vif. Mais comment, pourquoi n'est-il pas mort ?
Les pages se tournent et les pièces du puzzle s'assemblent alors que notre héros retrouve ses esprits. Burrich et Umbre apportent quelques réponses à nos questions en expliquant leur rôle respectif dans la résurrection de Fitz. Fitz qui doit encaisser la nouvelle et accepter de se cacher car dans les Six-Duchés, tout le monde le croit mort. Fitz qui hésite un très long moment à rester loup, car tout est plus simple dans la peau d'un animal, seul le présent compte : trouver à manger et se reposer dans un lieu sûr. S'abandonner au Vif est tentant. Les passages introspectifs offerts par Robin Hobb sont poignants ; Fitz est définitivement un héros que l'on peut toucher du doigt, palpable, terriblement humain, criant d'authenticité, bourré d'émotions.

Alors plusieurs centaines de pages défilent sans qu'il ne se passe grand chose. Ce tome 4 (dans ce découpage là) est un volume passerelle qui prend son temps. le temps que Fitz retrouve ses forces et ses esprits.
Il y a bien quelques passages plus actifs avec quelques rencontres malheureuses et quelques tentatives un peu trop présomptueuses car Fitz finit par prendre la route, bien décider à se venger du Prince Royal et à rendre justice au prince Vérité, le seul et véritable successeur du roi Subtil. Mais que de solitude, que de souffrances pour ce pauvre Fitz… et quand on discerne une lueur d'espoir à l'horizon, Robin Hobb semble prendre un malin plaisir à rapidement l'éteindre !

Si vous vous lancez dans ce Poison de la vengeance (et donc dans ce découpage francophone), je ne peux que vous conseiller d'avoir le tome suivant à portée de main car les deux volumes sont intimement liés. S'arrêter ici est un peu trop abrupt et carrément frustrant. Je sais ce qu'il me reste à faire dans les prochaines semaines.
Lien : https://bazardelalitterature..
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