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Critique de TheWind


Un découpage en 9 tomes c'est long. J'en tire mon parti en mettant à l'honneur un personnage par tome.


Aujourd'hui, je vais vous parler de Paragon.
Paragon est un bateau. Cela peut paraître bizarre que je vous entretienne d'un bateau alors que j'annonçais deux phrases plus haut que j'avais l'intention de mettre à l'honneur un personnage. Vous allez comprendre...

Paragon est une vivenef.
Une vivenef, c'est un vaisseau magique, lié à la famille à laquelle il appartient. Construit en bois-sorcier, un matériau quasiment indestructible, il s'éveille à la vie à la troisième génération de capitaines. Ainsi, sa figure de proue s'anime et devient douée de parole.
J'aurais pu choisir Vivacia, le navire de la famille Vestrit dont on raconte l'histoire dans cette saga. Mais la demoiselle vient juste de s'éveiller à la vie et son caractère n'est pas encore suffisamment déterminé pour que je vous en parle dès le premier tome.
Il faut dire aussi que Paragon m'a beaucoup émue.

Appartenant à une des plus anciennes familles de marchands de Terrilville, Paragon est échoué sur une des plages de la baie de la ville. Beaucoup de mystères entourent ce vaisseau. La légende veut qu'il porte malheur à ceux qui l'emmènent voguer. On l'appelle même le « paria ».
Sa figure de proue, mutilée à coups de hache, se tient le plus souvent les bras croisés. Paragon n'est pas un bateau facile à vivre. Il apparaît bougon et un peu hostile. Cependant, il sera le refuge de Brashen et d'Althéa quand ces deux-là se retrouveront sans abri.

On imagine bien que Paragon ne restera pas tout le temps échoué et qu'il ne finira pas en pièces détachées comme il aimerait bien. D'aileurs, des vautours lui tournent déjà autour...


J'aime vraiment beaucoup cette idée de vaisseau vivant. Elle apporte indéniablement un supplément d'âme à cette histoire. Les liens qui se créent entre les personnages et leurs vaisseaux peuvent être très forts et très touchants. On se plait à rêver d'un tel bateau doué de conscience qui voguerait au gré de ses envies, de ses humeurs... et qui pourrait même se rebeller contre un capitaine un peu trop rosse et manquant d'humanité.

J'ai hâte de lire la suite des aventures de la Vivacia et de Paragon, bien sûr !
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