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Critique de Luria


On dira ce qu'on veut de Dame Fortune - oui elle fait des coups de pute et elle gouverne mon monde - elle génère de l'impromptu agréable.
Je voulais lire le deuxième tome de la mer éclatée d'Abercrombie mais il n'était pas dans le carton de livres à lire. Il y avait celui-là par contre que j'ai pris du bout des doigts. Je n'avais pas prévu de le lire. Déjà parce qu'il m'avait été offert en clôture d'un épisode de vie bien dégueulasse (j'attache autant d'importance aux bouquins qu'à ma vie qu'ils rattachent) et ensuite parce que j'avais emprunté le premier tome, trouvé en anglais, à sa sortie il y a dix ans et je n'avais pas dépassé le premier chapitre car putain je croyais lire un livre de dragons et je n'y comprenais rien.

En fait à l'époque je connaissais juste l'assassin royal et rien de l'univers autour.
Forcément, une fois qu'on a lu les aventuriers de la mer, ça se lit vachement (non c'est un dragon !) plus tout seul.
Alors oui une première partie d'integrale avalée d'un coup ça tâche un peu et j'ai pesté au bout d'un moment des atermoiements sentimentaux des différents personnages mais sinon la magie de Robin Hobb s'est écoulée toute seule.
Il suffisait de monter sur un bateau, le Mataf est très bien, et de se laisser porter par le paysage.
Renaissance, espoirs, aventures, petites et grandes trahisons... Au bout d'un moment on se sent à la maison. Et dans l'une de ses pièces, il y a cet imaginaire là, facile d'un premier abord et pourtant porté des fruits mûrs et pourris du monde, mû cependant d'un optimisme certain pour que le roulis ne soit pas trop difficile.

Voilà. Robin, am home.
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