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Critique de Croquignolle


La magie de la plume de Blaise Hofmann a une nouvelle fois agi sur moi. Je suis transie, fiévreuse, frissonnante, sans voix à la sortie de cette lecture décapante et si particulière.
Je vous avoue, j'ai choisi ce roman non pour son titre ou son récit mais pour l'auteur qui m'avait déjà complètement charmée avec Estive.
Plus qu'un roman, L'assoiffée est une confidence intime, une plongée dans l'introspection de la narratrice qui jette sur nous ses filets et nous force à accompagner son chemin de vie, ses questionnements, ses choix.
Sans concessions.
Et ça fait mal.
C'est dur.
C'est exaltant.
C'est percutant.
C'est beau.
C'est violent.
C'est immoral.
C'est enivrant.
C'est évident.
C'est fort.
C'est exigeant.
C'est destructeur.
C'est viscéral.
C'est indispensable.
C'est elle.
C'est moi.
C'est la Vie... Quand on a décidé de la regarder en face et qu'on ne veut plus vivre à moitié.

L'assoiffée.
C'est cette femme assoiffée de vérité, d'amour, d'humanité, d'intensité, de beauté.
C'est cette femme silencieuse devant sa souffrance que personne n'a su écouter.
C'est cette femme sublimée par la marge qu'elle choisit pour sortir de sa vie maussade.
C'est cette femme qui va jusqu'au bout d'elle-même, jusqu'au fond de ses tripes, jusqu'au tréfonds de son âme.

L'assoiffée.
C'est une part de moi.
Celle qui tremble encore au moment de refermer ce livre.

Merci, Monsieur Hofmann.
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