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Hommage à McKinley Morganfield.
Né à Rolling Fork, Mississippi le 4 avril 1915, mort à Westmont, Illinois le 30 avril 1983 sous le nom de Muddy Waters.
Comme tous les bluesmen de cette époque, Muddy Waters commença à jouer sur des instruments de fortune et c'est avec sa première guitare et sous l'influence de Son House, qu'il utilisa le style bottleneck qui imprima sa marque et toute son oeuvre.
Mais ce qui fit son succès avant tout, c'est sa voix. Il y a bien cette façon de chanter "décalé", "en retard" mais surtout dans cette voix, ce qui compte c'est l'émotion, celle qu'il distille à travers ses textes et qu'il procure à son public, ce chant qui vient de la terre, des champs de coton où il travaille le jour.
C'est après son arrivée à Chicago, que Muddy Waters commença à s'imposer dans le monde du Blues.
A travers toute ses compositions et toutes ces années, Il ne se reniera jamais et restera fidèle à son blues du delta, celui du Mississippi. Son influence, se voulait surtout partagée, il voulait avant tout transmettre, il soutenait les autres musiciens, leur apprenait les techniques, les encourageait dans leur passion.
Une nouvelle période de gloire l'attendait au début des années 60 lorsque de jeunes musiciens le reconnurent comme leur mentor. Ces Rory Gallagher, Eric Clapton, Johnny Winter - qui l'accompagna dans ces dernières tournées -, ce petit groupe promis à un certain succès qui trouva son nom dans une de ses chanson (Rolling Stones) lui permirent une reconnaissance internationale.
Plus qu'une simple biographie, ce petit ouvrage se veut aussi un essai, une petite histoire du blues et de ses interprètes.
On y croise multitudes de musiciens tel que Robert Johnson, Howlin' Wolf, Hubert Sumlin, Willie Dixon, Junior Wells ainsi que Buddy Guy, aujourd'hui âgé de 86 ans et toujours sur la route, sûrement le dernier des géants…
Le blues n'est donc pas mort comme le craignait Muddy Waters et comme dans une de ses chansons, on peut dire encore aujourd'hui : « Every day I had the blues »
Un petit livre qui raconte bien d'autres choses encore sur cette musique et qui est indispensable si vous aimez le blues et surtout Muddy Waters.
Critique de Hulot
Hommage à McKinley Morganfield.
Né à Rolling Fork, Mississippi le 4 avril 1915, mort à Westmont, Illinois le 30 avril 1983 sous le nom de Muddy Waters.
Comme tous les bluesmen de cette époque, Muddy Waters commença à jouer sur des instruments de fortune et c'est avec sa première guitare et sous l'influence de Son House, qu'il utilisa le style bottleneck qui imprima sa marque et toute son oeuvre.
Mais ce qui fit son succès avant tout, c'est sa voix. Il y a bien cette façon de chanter "décalé", "en retard" mais surtout dans cette voix, ce qui compte c'est l'émotion, celle qu'il distille à travers ses textes et qu'il procure à son public, ce chant qui vient de la terre, des champs de coton où il travaille le jour.
C'est après son arrivée à Chicago, que Muddy Waters commença à s'imposer dans le monde du Blues.
A travers toute ses compositions et toutes ces années, Il ne se reniera jamais et restera fidèle à son blues du delta, celui du Mississippi. Son influence, se voulait surtout partagée, il voulait avant tout transmettre, il soutenait les autres musiciens, leur apprenait les techniques, les encourageait dans leur passion.
Une nouvelle période de gloire l'attendait au début des années 60 lorsque de jeunes musiciens le reconnurent comme leur mentor. Ces Rory Gallagher, Eric Clapton, Johnny Winter - qui l'accompagna dans ces dernières tournées -, ce petit groupe promis à un certain succès qui trouva son nom dans une de ses chanson (Rolling Stones) lui permirent une reconnaissance internationale.
Plus qu'une simple biographie, ce petit ouvrage se veut aussi un essai, une petite histoire du blues et de ses interprètes.
On y croise multitudes de musiciens tel que Robert Johnson, Howlin' Wolf, Hubert Sumlin, Willie Dixon, Junior Wells ainsi que Buddy Guy, aujourd'hui âgé de 86 ans et toujours sur la route, sûrement le dernier des géants…
Le blues n'est donc pas mort comme le craignait Muddy Waters et comme dans une de ses chansons, on peut dire encore aujourd'hui : « Every day I had the blues »
Un petit livre qui raconte bien d'autres choses encore sur cette musique et qui est indispensable si vous aimez le blues et surtout Muddy Waters.
