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Critique de Alfaric


Dans la suite et la fin de "Le retour du popotin volant !", la course au trésor continue de tirer sur la corde des gags mokkori pour savoir qui a la plus grosse sur fond de mesmérisme. On rattrape le coup avec un histoire de Roméo et Juliette au pays des ninjas : c'est très émouvant mais c'est complètement hors-sol. On rattrape aussi le coup avec la thématique de l'émancipation de la femme, mais l'auteur a déjà fait mieux pour ne pas dire beaucoup mieux dans ce domaine donc je suis obligé de signaler qu'il s'agit d'une des moins bonnes histoires de "City Hunter", même si Kasumi qui est tombée amoureuse de Ryo Saeba s’installe chez lui (en fait au Cat’s Eye, mais c’est quand même un refrain connu) pour lui voler son cœur à son tour (refrain connu) avant de disparaître du récit pour ne pas changer la formule du sitcom éternellement bloqué dans les mêmes comiques de situation et de répétition (refrain connu).

"Le signal d'appel de la rue des gratte-ciel" est un très bon récit. Nous suivons les heurs et malheurs de la petite Kozue clouée dans son fauteuil roulant et qui vit par procuration en espionnant l'appartement de City Hunter. L'enfant a assisté à un meurtre et elle est doublement témoin donc doublement en danger : par ce qu'elle a vu et par la balle logé à côté de sa colonne vertébrale. C'est donc tout naturellement qu'elle emménage chez City Hunter pour mieux être protégée : pour Ryo c'est l'occasion de draguer sa grande soeur qui est totalement son type, pour Kozue c'est l'occasion de vivre vraiment et non par procuration quitte à faire en sorte que sa grande soeur épouse City Hunter… Il y a quand même un os, c'est qu'elle est persuadé que Kaori est un homme et le petit de Ryo, c'est donc reparti pour moult gags travestissement avec Kaori obligé de jouer le rôle Kaoru pour ne pas faire de peine à Kozue ! La partie polar est réussie (même si on ne dépasse pas le stade d'un épisode de série policière des années 1980), la partie dramatique est réussie et la partie humoristique est réussie. Toutefois la plus grande réussite de ce récit, c'est que tout ou presque est raconté du point de vue de Kozue et cela apporte beaucoup de fraîcheur dans la narration.

"My sister, le coeur serré" est lui aussi un très bon récit. Oui bon, la mise en place du récit est un peu capillotracté mais c'est l'un des défauts de Tsukasa Hojo : la rédactrice en chef Sayuki Tachiki est à la recherche de sa petite soeur Kaori Hisaishi enlevée par son père quand leurs parents se sont violemment séparés, et elle découvre qu'il s'agit de Kaori Makimura… Elle veut absolument la faire quitter le monde des nettoyeurs qu'elle trouve bien trop dangereux pour elle, mais Ryo depuis toujours au courant de la vérité réussit à la convaincre de prendre le temps de sa décision avant de tout lui révéler. C'est ainsi que Kaori se retrouve dans la peau du garde du corps de sa soeur sans savoir qu'il s'agit de sa soeur, car Sayuki est vraiment menacée du coup Ryo doit s'employer : To Be Continued !
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