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Critique de Lespetiteschroniquesdemarie


Love is in the air dans ce tome 7 ! Au programme : phénomènes paranormaux, cambriolage, émancipation ! Et une fois de plus, nous retrouvons la fameuse massue de 100 tonnes de Kaori, gag de répétition (largement amorti par le mangaka) dont je ne me lasse pas !

Mais trêve de bavardages ! Trois histoires composent ce tome : la conclusion en happy end de celle du tome 6 (la jolie préceptrice Atsuko et son petit protégé fuyant la dictature du gouvernement d'Emaria). On a ensuite une intrigue autour de Kasumi Asou, lycéenne de 17 ans à peine sorti des couches (dixit Kaori, avec un grand sourire), sollicitant City Hunter pour une étrange requête. Mais s'il y a une chose que Ryô ne devrait pas oublier, c'est que le habit ne fait pas le moine. Hé oui, la gentille binoclarde à lunettes "aux horribles tresses" (dixit Ryô) cache en effet bien son jeu! La nuit, vêtue d'un justaucorps (clin d'oeil aux Cat's Eye pour sûr), elle se métamorphose en Arsène Lupin féminin en devenant le voleur 305!

Enfin, un court récit sur Yuki, jeune fille issue d'une noble famillle, qui veut s'émanciper de son prétentieux paternel en travaillant dans un fast-food situé dans le quartier pas très safe de Shinjuku. Évidemment, Ryô, qui tombe sous le charme, est engagé pour la protéger.

Comme d'habitude, on rit beaucoup mais ce tome m'a moins intéressée que les précédents, malgré des scènes finales très émouvantes. Bien sûr, c'est agréable à lire mais il y a ce petit goût de déjà vu...alors j'attends que l'intrigue se corse plus dans la série.

Le mangaka fustige à travers le personnage du Professeur Rangu Furitsu les charlatans prétendant avoir des pouvoirs surnaturels (télékinésie) et leurs conséquences sur autrui (souffrance du majordome Sanchos tributaire des expériences risquées de son maître).

Le coup de crayon du mangaka m'a encore impressionnée : le travail sur les expressions du visage, les mouvements et surtout les détails sur la veste de Kaori (chapitre 59), sur la maison, l'entrepôt et la voiture d'époque du Professeur Furitsu, les lieux (hôpital, fast-food).

City Hunter ne manque jamais de piquant mais j'espère vraiment en apprendre un peu plus sur Ryô dans les tomes suivants!
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