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Critique de LoupAlunettes
Si vous avez lu sur la 4ème de couverture, le roman sera plus qu'une surprise inattendue.
Comment? On ne nous parle pas d'une collection de poissons rouges?
L'auteure, Jennifer L. Holm, fait un drôle de parallèle entre tous les poissons rouges que l'héroïne, la jeune Ellie, a eu depuis sa classe de maternelle avec...et bien, son grand-père.
Mais on ne perd pas au change, bien au contraire.
Ce n'est pas métaphoriquement si audacieux si l'on empreinte le terrain de la mémoire et si l'on parle de fait de la maladie d'Alzheimer qui touche certains Seniors.
Le pont, c'est nous qui le faisons, au début, Ellie apprend juste par sa mère que son Bubulle qui vient de rendre sa dernière bulle n'est en réalité que le 13 ème d'une longue liste.
C'etait comme d'apprendre que le Père Noël n'existe pas.
En CM2, Ellie vient de grandir encore un peu.
Ses croyances vont être de nouveau chamboulées avec son grand-père qui débarque à la maison et qui ne pourra s'occuper seul de lui-même car il a de nouveau...13 ans, physiquement.
Ce n'est pas encore une histoire pour ménager la sensibilité d'Ellie, il emmenage chez sa fille, qui est à cran de se retrouver sous le même toît avec papa, et il a l'allure d'un ado' caractériel. Pas si éloigné de son humeur de grand-papa grincheux en définitive.
C'est une vraie couleuvre que l'auteure nous fait avaler et nous le faisons en définitive avec grand plaisir.
Le grand-père est un scientifique qui a découvert le moyen de régénérer les cellules, il l'a donc testé sur lui-même.
On est jamais mieux servi que par soi-même.
Pour sa double-peine, la fille de Melvin Sagorsky le renverra au collège pour ses journées et le désigne nouveau baby-sitter d'Ellie.
Garder les petits-enfants, c'est ce que font les grands-parents. Mais il est à gager que ce n'était pas le genre de ce papi-là.
Et c'est ce qui va mettre doublement du sel dans cette histoire familiale.
Malgré son caractère buté, cet ancêtre semble fournir à Ellie de l'inspiration, elle qui ne se trouvait pas beaucoup d'atomes crochus avec le théâtre de maman et le cinéma de papa.
Il peste et tempête encore à son jeune âge. L'adaptation au temps ado' est compliqué.
Prouver une théorie scientifique, d'accord, prodigieux, revivre son adolescence, ça, jamais.
Le compromis est difficile et l'auteure nous fait rire de ses descriptions du papi de 77 ans piégé dans un look improbable à 13 ans.
La queue de cheval épaisse luttant pour ne pas expulser les chouchous de sa petite-fille, fier de ses goûts en polyester, c'est un sacré personnage.
Ce 14ème "poisson rouge" a bien toute sa tête sur une bonne partie du roman et il n'a aucunement envie de transiger avec sa mémoire et ses habitudes, il ne souhaite qu'une chose, regagner son labo et poursuivre ses fabuleuses recherches. Mais la chose est difficile, refoulé comme un mal propre à chaque tentative. Et des plans, il en a...
C'est à mourir de rire.
Le résumé et la couverture sont vraiment très trompeurs, c'est le risque dommageable de passer à côté d'une excellente lecture ado.
Comment? On ne nous parle pas d'une collection de poissons rouges?
L'auteure, Jennifer L. Holm, fait un drôle de parallèle entre tous les poissons rouges que l'héroïne, la jeune Ellie, a eu depuis sa classe de maternelle avec...et bien, son grand-père.
Mais on ne perd pas au change, bien au contraire.
Ce n'est pas métaphoriquement si audacieux si l'on empreinte le terrain de la mémoire et si l'on parle de fait de la maladie d'Alzheimer qui touche certains Seniors.
Le pont, c'est nous qui le faisons, au début, Ellie apprend juste par sa mère que son Bubulle qui vient de rendre sa dernière bulle n'est en réalité que le 13 ème d'une longue liste.
C'etait comme d'apprendre que le Père Noël n'existe pas.
En CM2, Ellie vient de grandir encore un peu.
Ses croyances vont être de nouveau chamboulées avec son grand-père qui débarque à la maison et qui ne pourra s'occuper seul de lui-même car il a de nouveau...13 ans, physiquement.
Ce n'est pas encore une histoire pour ménager la sensibilité d'Ellie, il emmenage chez sa fille, qui est à cran de se retrouver sous le même toît avec papa, et il a l'allure d'un ado' caractériel. Pas si éloigné de son humeur de grand-papa grincheux en définitive.
C'est une vraie couleuvre que l'auteure nous fait avaler et nous le faisons en définitive avec grand plaisir.
Le grand-père est un scientifique qui a découvert le moyen de régénérer les cellules, il l'a donc testé sur lui-même.
On est jamais mieux servi que par soi-même.
Pour sa double-peine, la fille de Melvin Sagorsky le renverra au collège pour ses journées et le désigne nouveau baby-sitter d'Ellie.
Garder les petits-enfants, c'est ce que font les grands-parents. Mais il est à gager que ce n'était pas le genre de ce papi-là.
Et c'est ce qui va mettre doublement du sel dans cette histoire familiale.
Malgré son caractère buté, cet ancêtre semble fournir à Ellie de l'inspiration, elle qui ne se trouvait pas beaucoup d'atomes crochus avec le théâtre de maman et le cinéma de papa.
Il peste et tempête encore à son jeune âge. L'adaptation au temps ado' est compliqué.
Prouver une théorie scientifique, d'accord, prodigieux, revivre son adolescence, ça, jamais.
Le compromis est difficile et l'auteure nous fait rire de ses descriptions du papi de 77 ans piégé dans un look improbable à 13 ans.
La queue de cheval épaisse luttant pour ne pas expulser les chouchous de sa petite-fille, fier de ses goûts en polyester, c'est un sacré personnage.
Ce 14ème "poisson rouge" a bien toute sa tête sur une bonne partie du roman et il n'a aucunement envie de transiger avec sa mémoire et ses habitudes, il ne souhaite qu'une chose, regagner son labo et poursuivre ses fabuleuses recherches. Mais la chose est difficile, refoulé comme un mal propre à chaque tentative. Et des plans, il en a...
C'est à mourir de rire.
Le résumé et la couverture sont vraiment très trompeurs, c'est le risque dommageable de passer à côté d'une excellente lecture ado.
