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Critique de christinebeausson


L'héritière, comment vivre quand on a choisi de faire de la politique dans le bon sens du terme, quand on a choisi de faire grandir ses idéaux, d'oeuvrer pour plus d'humanité, plus d'égalité, de liberté et de fraternité ?
L'héritière, comment vivre en même temps une véritable histoire d'amour avec l'homme de sa vie, avec ses enfants, avec sa propre histoire, avec ses propres secrets qu'il faut assumer, qu'il faut digérer pour toujours continuer à avancer ?
Un très grand plaisir de lecture dans la découverte de portraits d'hommes et de femmes dans leur fragilité, leur combativité, leurs réussites, leurs échecs.
Lu après le deuxième tome "le prétendant", il aurait peut être été préférable de commencer par le début !
Je suis très impatiente de découvrir la dernière partie de cette trilogie, bientôt traduite en français ?
Pour le plaisir, une petite anecdote piochée sur internet, une découverte : le vin de Rosenborg :
"Ce vin est en effet servi chaque 1er janvier lors de la réception des membres du Gouvernement par la Reine (Nytårstaffel), une tradition qui remonte aux années 1600.
À cette époque, le vin blanc du Rhin était très populaire à la Cour et on le servait notamment au château de Nykøbing Falster, résidence de la reine Sophie, veuve du Roi Frederik II de Danemark. Dieu sait si on buvait beaucoup à cette époque! Plusieurs litres par jour et par personne n'était pas exceptionnel!
En 1658, l'armée suédoise met pied sur l'ile danoise de Falster et embarque comme butin de guerre six tonneaux de vin qui furent repris en cours de route pour la Suède par un bateau corsaire danois. Ramenés au château de Copenhague, ces tonneaux furent transférés en 1729 au nouveau château de Rosenborg où ils se trouvent actuellement.
Comme déjà indiqué, ce vin y est stocké depuis 1729 après avoir traversé des périodes plutôt 'houleuses'. En bref, au début des années 1980 il apparut qu'un traitement sérieux devenait nécessaire: décantage, collage, filtrage, nous ne connaissons pas les détails sinon que la quantité restante représentait les 2/5 du vin traité. Une partie fut mise en bouteille.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là ! À la fin des années 1980,
le Prince Henrik reçoit un fût de vin du maire de Bacharach, village situé au bord du Rhin, dans la zone viticole.
Ce vin fut rajouté à ce qu'il restait de vin filtré dans un tonneau et c'est ce que boivent aujourd'hui les invités de la réception royale du Nouvel An. Alors bien sûr, le fameux vin de Rosenborg n'a plus 400 ans mais il nous a quand-même donné un bon prétexte pour une promenade à travers les siècles!".
Et une petite dernière pour la route, une expression danoise : "les amis, il y a le feu aux chiottes" !
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