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Citations sur Cul d'artichaut (29)

Je rassemble tout le courage qu’il me reste pour entamer une négociation de la dernière chance :
¬ Tu sais, on est toujours vierge de quelque chose. Je n’ai jamais fait de ski nautique par exemple, tu pourrais m’emmener en faire un de ces jours…
Sentant l’absence de répondant à ce type de suggestion sportive, je tente une autre approche :
¬ Si c’est ton fantasme de me défoncer le cul, c’est bien que ça reste un fantasme. C’est très sain, ça les fantasmes. Mais ce n’est pas toujours très sain de les réaliser.
Mais elle achève mes espoirs de repousser l’issue fatale, en déclarant :
¬ Quand ce sera un souvenir, ce sera encore mieux que quand c’était un fantasme.
Et c’est sur ce dernier substantif qu’elle propulse d’un bon coup son bassin vers le haut.
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Je commence juste à apprécier la nouveauté, au moment où Kate s’impatiente :
¬ Ça suffit le papillon !
¬ Tu veux que je fasse quoi ? La chauve-souris ? L’autruche ?
¬ Le bélier !
Je ne sais pas si ça rentre dans mes compétences, mais comme c’est ma brebis qui le demande, je vais essayer.
J’ai toujours eu un fort penchant pour les femmes qui savent ce qu’elles veulent.
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¬ Si je suis un bon coup au naturel pourquoi tu m’offres un gode ?
¬ Au naturel ! On dirait que tu parles du thon ! Mais bon, c’est vrai, le sexe c’est comme le thon, c’est bon au naturel. Mais c’est bon aussi à l’huile ou, encore mieux, aux quatre épices.
Elle ne doit pas savoir ce qu’on appelle un ‘’thon’’ en argot français.
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¬ Il paraît que les Inuits ont cinquante noms différents pour parler de la neige dans toutes ses variantes. Chez les lesbiennes, il nous faudrait, peut-être pas cinquante, mais bien une dizaine de mots pour exprimer l’orgasme. On devrait mettre des linguistes sur le coup.
¬ Pour qu’elles sachent ce qu’elles ont à définir, tu pourrais te porter volontaire pour une étude approfondie !
¬ Ou tu pourrais devenir linguiste et continuer à me fréquenter de près…
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Les personnes que j’ai envie de rendre heureuses, ce sont des femmes. C’est ce qui fait de moi une lesbienne. Pas ce que je fais dans un lit. Ou contre un mur. Ni même avec qui je le fais.
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Comment exprimer cette simultanéité ?
Je la gougnotte et, dans le même temps, je la tringle!
C’est un peu lourd, non ?
Grignotringler ? Gougnotroncher ?
Voilà bien deux verbes d’action qui auraient le mérite de la clarté…
Il eût fallu que je les suggérasse aux académiciens.
Maintenant qu’il y a quelques académiciennes, on ne sait jamais, pour leur concéder quelques plaisirs, ils pourraient introduire certains néologismes dans ce dictionnaire si étroit.
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Je commence juste à apprécier la nouveauté, au moment où Kate s’impatiente :
¬ Ça suffit le papillon !
¬ Tu veux que je fasse quoi ? La chauve-souris ? L’autruche ?
¬ Le bélier !
Je ne sais pas si ça rentre dans mes compétences, mais comme c’est ma brebis qui le demande, je vais essayer.
J’ai toujours eu un fort penchant pour les femmes qui savent ce qu’elles veulent.
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C’est con, un cul ! On ne peut pas y faire grand-chose d’autre que rentrer ou sortir. Ou rester dedans. Et encore, difficilement. C’est beaucoup moins distrayant qu’un vagin, qui sait épouser les formes de son invité, l’attirer plus avant, le cajoler, le flatter, le réchauffer, le baigner…
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Me voilà victime d’un rite de possession.
Elle réclame mon corps comme étant le sien, à sa disposition, à sa merci, à son bon plaisir qui, en l’occurrence, serait le mien.
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Le désarroi n’est plus de mise, la tranquillité s’éternise, mais une nouvelle compagne me rejoint cette nuit : l’espérance.
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Elle était bien accrochée à mes épaules et, quand je bascule doucement sur le côté, elle me suit.
On reste liées par notre conjonction de coordination. C’est plus élégant que gode, non ?
Et c’est la même notion, ça assure le lien entre deux entités distinctes et de même nature, nous.
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Pendant que la pluie redouble, je cherche des mots.
Mes mots, où sont-ils passés ?
Où est-ce que je les ai mis ? Quelqu’un est parti avec ?
Ou alors je n’en ai jamais eu, des mots, pour dire l’amour ?
Pour faire l’amour, oui.
Pour le dire, non.
Des mots pour faire l’amour.
Des gestes pour dire l’amour.
(…)
Et je m’interroge : À quel point est-ce que je l’aime ?
Au point d’interrogation ? Non, elle est dépassée, cette phase.
Au point d’exclamation ? Oui, c’est ce que je viens de faire, m’exclamer.
Au point virgule ? J’enchaîne alors, je passe à autre chose. Pas encore.
Aux deux points ? Il faut que je m’explique alors, le pourquoi, le comment…
Aux points de suspension ? Sans doute. Affaire à suivre.
Au point final ? Non. La vie continue. Il y a encore à faire, encore à dire.
Au point de non-retour ? Certainement. C’est ça. Quoi qu’il arrive, je l’aurais aimée.
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¬ Là, maintenant, comme ça, je peux t’avoir, mais je ne te vois plus, tu n’es plus là. Je n’ai que ton cul. Ce n’est pas ça que je veux, ton cul, c’est toi que je veux.
Dit-elle en m’entrant des doigts huileux dans l’anus.
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¬ Il paraît que les Inuits ont cinquante noms différents pour parler de la neige dans toutes ses variantes. Chez les lesbiennes, il nous faudrait, peut-être pas cinquante, mais bien une dizaine de mots pour exprimer l’orgasme. On devrait mettre des linguistes sur le coup.
¬ Pour qu’elles sachent ce qu’elles ont à définir, tu pourrais te porter volontaire pour une étude approfondie !
¬ Ou tu pourrais devenir linguiste et continuer à me fréquenter de près…
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Les personnes que j’ai envie de rendre heureuses, ce sont des femmes.
C’est ce qui fait de moi une lesbienne.
Pas ce que je fais dans un lit. Ou contre un mur. Ni même avec qui je le fais.
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C’est con, un cul ! On ne peut pas y faire grand-chose d’autre que rentrer ou sortir. Ou rester dedans. Et encore, difficilement.
C’est beaucoup moins distrayant qu’un vagin, qui sait épouser les formes de son invité, l’attirer plus avant, le cajoler, le flatter, le réchauffer, le baigner…
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Me voilà victime d’un rite de possession.

Elle réclame mon corps comme étant le sien, à sa disposition, à sa merci, à son bon plaisir qui, en l’occurrence, serait le mien.
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Le désarroi n’est plus de mise, la tranquillité s’éternise, mais une nouvelle compagne me rejoint cette nuit : l’espérance.
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Elle était bien accrochée à mes épaules et, quand je bascule doucement sur le côté, elle me suit.

On reste liées par notre conjonction de coordination. C’est plus élégant que gode, non ?

Et c’est la même notion, ça assure le lien entre deux entités distinctes et de même nature, nous.
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Pendant que la pluie redouble, je cherche des mots.
Mes mots, où sont-ils passés ?
Où est-ce que je les ai mis ? Quelqu’un est parti avec ?
Ou alors je n’en ai jamais eu, des mots, pour dire l’amour ?
Pour faire l’amour, oui.
Pour le dire, non.

Des mots pour faire l’amour.
Des gestes pour dire l’amour.
(…)
Et je m’interroge : À quel point est-ce que je l’aime ?

Au point d’interrogation ? Non, elle est dépassée, cette phase.
Au point d’exclamation ? Oui, c’est ce que je viens de faire, m’exclamer.
Au point virgule ? J’enchaîne alors, je passe à autre chose. Pas encore.
Aux deux points ? Il faut que je m’explique alors, le pourquoi, le comment…
Aux points de suspension ? Sans doute. Affaire à suivre.
Au point final ? Non. La vie continue. Il y a encore à faire, encore à dire.
Au point de non-retour ? Certainement. C’est ça. Quoi qu’il arrive, je l’aurais aimée.
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