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Critique de Stoffia


Toronto est devenue une espèce de métropole sans gouvernement, assiégée par le Canada. le crime organisé y règne en maître.

Mais voilà que la Première Ministre a besoin d'une greffe du coeur. Plutôt que d'attendre, elle décide d'envoyer quelqu'un lui en trouver un dans Toronto, où aucune loi ne s'applique.

La Ronde des Esprits suit donc une palette de personnages dans la communauté antillaise torontoise. Ti-Jeanne est élevée par sa grand-mère, la sorcière-guérisseuse du quartier. Elle voudrait vivre ses amours compliqués tranquilles, mais être doit impérativement apprendre à servir les esprits pour ne pas devenir folle comme sa mère.

Ce roman construit un univers très original, surtout considérant qu'il a été publié bien avant la vague d'afrofuturisme que l'on connaît maintenant.

La plume n'est par contre pas très fluide. J'ignore si la traduction est à blâmer ou si c'est simplement qu'il s'agit du premier roman d'Hopkinson. J'ai lu d'autres textes de l'autrice et ils se lisaient très bien.

Certains traits de personnages et retournements de l'intrigue sont un peu éculés. On a l'adolescente qui craque chaque fois que le voyou qui ne la mérite pas lui fait les beaux yeux. La grand-mère si veut contrôler sa petite fille, mais pour son bien. L'antagoniste qui cherche le pouvoir et l'immortalité. Les enfants de la rue, voleurs aux grands coeurs, etc.

Ça reste tout de même une lecture intéressante et plutôt courte. L'exploration de la communauté et de sa spiritualité en vaut quand même la lecture.
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