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Critique de Alfaric


L'illustration et le résumé de ce tome 21 intitulé "L'Étoffe des héros" sont mensongers. Car on nous vend un combat epicness to the max entre Endeavor et le prototype des nouvelles générations de créatures de cauchemar d'All for One, et c'est vite torché en fait avec l'arrivée en renfort de Hawks. Cela devient même putassier avec Crématorium qui vient faire un petit coucou avant l'arrivée de Mirko ! Finalement le côté dramatique est beaucoup plus intéressant et beaucoup plus réussi. Endeavor a toujours voulu être le numéro 1 des super-héros, et maintenant qui l'est pas défaut il s'aperçoit qu'il n'a pas peut-être l'étoffe dont sont faits les véritables. C'est pour lui le temps de la remise en cause, et le premier chantier auquel il s'attelle est celui de sa propre famille qu'il a laissée en ruines… Après tant de souffrances, y a-t-il place pour le pardon ?

Ensuite il y a un passage WTF !


Une fois que le mangaka a atteint son quota d'épique pour le mois, il peut continuer à gratter des pages en retournant aux exercices et aux entraînement. Alors c'est toujours aussi bien, et c'est cool de faire revenir sur le devant de la scène les personnage de Hitoshi Shinso de Seconde C transféré en filière super-héroïque pour les besoin de la cause. le gars a clairement un super-pouvoir de méchant, et il aurait parfaitement eu sa place entre deux méchants de chez DC / Marvel Comics, mais au fond de lui il a toujours voulu défendre la cause de la justice… Par contre je n'ai pas compris pourquoi on avait transformé Ibara Shiozaki en bigote qui débite constamment des sermons religieux !

Izuzu Midoriya est un héros campbellien, autrement dit après Luke Skywalker un avatar du Héros aux mille et un visagse. C'est donc normal qu'on ait une phase apprentissage (l'école), une phase formation (les stages en entreprise), la perte du mentor (All Migh, Sir Nighteye), et la confrontation avec le dure réalité du monde (à savoir son émule du Côté Obscur), mais on a dépassé les 20 tomes donc les chapitres de remplissage ça suffit ! Il ne faudrait par que les marketeux du Weekly Shonen Jump transforme la série en shonen mainstream à rallonge, autrement dit en poule aux oeufs d'or qu'on finit forcément par tuer à force de l'exploiter, où on peut zapper 1 tome sur 2 voire 1 arc sur 2 tellement on la fait durer artificiellement au lieu de se contenter de raconter une bonne histoire… J'ai l'air blasé en écrivant cela, et effectivement la passion n'est plus là !
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