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Critique de okada


J'ai retardé le plus possible le moment de refermer ce livre, je ne voulais pas quitter ces héros devenus des amis ! J'ai été envoûté par l'écriture sensuelle, charnelle et pleine de spiritualité de William Horwood. A travers ce conte anthropomorphique, l'auteur nous raconte en effet un beau récit d'apprentissage de l'enfance à la vieillesse de Brin-de-Fougère et de de Rébecca. Pour ce faire, l'auteur brasse plusieurs genres : lyrique, mystique, épique, sentimental ! Tout s'imbrique merveilleusement, les revirements inattendus sont toujours au rendez-vous. Ces taupes sont très humaines, pourtant l'auteur a pris soin de leur créer une mythologie et donne l'impression d'écrire en éthologue : on se prend à voir le monde à travers les yeux de l'animal, notre odorat retrouve sa puissance, notre sentiment d'amour et d'épouvante pour la grandeur de la nature est revigoré !

Un récit de 745 pages mettant en vedette des taupes, il fallait le faire ! J'ai plongé dans cette saga, d'abord un peu circonspect puis de plus en plus passionné. J'ai été inquiet, captivé, j'ai retenu mon souffle et vécu à leurs côtés beaucoup d'émotions. Par l'ampleur de son geste, par la beauté de son style, par la compréhension des sentiments, ce « Bois Duncton » de William Horwood est à mon sens un monument de la littérature qui mérite d'être mieux connu dans les pays francophone, à l'instar des « Garennes de Watership Down » de son compatriote Richard George Adams, peut-être plus épique mais délivrant une moins grande sagesse.
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