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Critique de Raphael5678


Robert Hossein a enthousiasmé nos nuits blanches. Il campait avec ténacité les salauds ou les amoureux lascifs, les forts en gueule ou les incorruptibles. Fils du compositeur André Hossein (de son vrai nom Aminoullah Hosseinof), il bouffe de la vache enragée avant de se produire sur les planches et au cinéma. Conscient qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, il passe à la réalisation et multiplie les longs métrages qui lui permettent de faire travailler son père et de mettre en avant sa compagne du moment (Marina Vlady). Succès aidant, il s'incruste dans la sphère du septième art. Néanmoins, il doit attendre l'année 1964 pour entrer dans tous les foyers. La série « Angélique, marquise des Anges » en fait le séducteur le plus en vue, un succès qui ne se dément jamais et qui perdure grâce à de multiples rediffusions qui fédèrent l'enthou-siasme des téléspectateurs. Il se lance également dans la concep-tion d'énormes spectacles pour la scène, avec une kyrielle de figurants, des moyens financiers rarement accordés en France à ce type de projets et l'adoubement du public. Se succèdent donc : « le cuirassé Potemkine », « Les Misérables » (comédie musicale de Claude-Michel Schoenberg et Alain Boubil), « Jésus était son nom », « Ben-Hur », etc.
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