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Critique de sultanne


Nagasaki, ce n'est pas que la guerre et les bombes, lecteur…

Quelle solitude, quelle mélancolie se dégage de ce roman graphique, lecteur ! L'anonymat urbain se mêle à la consistance d'un coeur solitaire, et c'est triste à pleurer. le crayon, anguleux, les couleurs, émoussées, les formes, cubiques, s'ingénient à traduire le quotidien terne, morne d'une intimité sans charme. Et c'est là que se noue le drame de cette intrigue, lecteur, dans le frigo, dans les placards parfaitement organisés, rayonnés, qui font peur tant ils sont ordonnés.

Et si quelqu'un vivait, à ton insu, chez toi, lecteur ? C'est possible, tu crois ? Être humain, ombre ou fantôme, c'est la folie qui te guète dans ce cas.
Agnès Hostache retranscrit le vide intérieur avec talent, la pudeur et l'intimité avec brio, la peur avec justesse… mais c'est justement le fondement de ces impressions mêlées qui m'a gênée aussi dans ma lecture, une impression globalement d'insipide, une torpeur moite, une indicible sensation qui m'a mise mal à l'aise tout du long… Peut-être parce, au final, on y comprend qu'il serait plus simple de vivre avec un robot qu'avec un être un être humain…
Et toi, t'en dit quoi, lecteur ?
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