La magie du portrait, c'est qu'on expose l'autre. Nous, les peintres, on reste cachés en lieu sûr, derrière la toile et le chevalet. On a le droit d'être aussi quelconques qu'une fourche à foin, aussi peu éloquents qu'une poignée de boue, peu importe : tout est dissimulé, le corps, le visage, les intentions.