Silo, tome 1

Des humains isolés dans un silo, une immense tour enterrée au milieu d'une nature devenue toxique.

C'est un univers tout fait autarcique, on produit la nourriture dans les jardins, on raffine du pétrole et on extrait du minerai du sol. Si on a un ticket gagnant, on peut même élever des enfants.

C'est un monde bien hiérarchisé, avec les dirigeants officiels dans les étages supérieurs et les mécanos tout au fond, avec les contrôles occultes de l'informatique bien cachés dans les étages centraux. Chaque niveau de travailleur porte une salopette de couleur différente, il s'agit de bien les distinguer, faire en sorte qu'ils ne communiquent pas en eux ou se regroupent pour essayer de changer les choses.

C'est un milieu clos, où il est interdit de poser des questions sur ce qui nous entoure. Pas de pourquoi, pas de « et si ? », il faut suivre les consignes à la lettre. Ces consignes sont des préceptes immuables, c'est une religion qui cherche à sauver le monde en contrôlant jusqu'aux pensées des habitants. (Comme lecteur, on peut se demander pourquoi ils utilisent un escalier plutôt que d'installer un ascenseur? Pourquoi c'est si long de monter ou de descendre ? Mais, ne posons pas de questions, laissons l'auteur contrôler son monde…)

C'est un bon suspens qu'on peut lire au soleil, en jouissant de ne pas être enfermés dans un silo…