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Silo tome 1 sur 6
EAN : 9782253183532
744 pages
Le Livre de Poche (13/01/2016)
  Existe en édition audio
3.98/5   2415 notes
Résumé :
Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres.

Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contac... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (415) Voir plus Ajouter une critique
3,98

sur 2415 notes
Très sympa.

D'abord une nouvelle sur Internet puis rallongée et auto publiée pour finir sur un petit pavé de 576 pages au succès mondial.

La seule vie humaine connue semble être confinée dans un silo sous-terrain depuis des générations, le reste du monde est devenu inhabitable. Quand le shérif rompt la règle ultime et demande à sortir, sa fin est programmée. En remplacement, Juliette, une mécano futée remporte les suffrages. Mais elle a un défaut, quand elle cherche, elle trouve et quand elle commence, elle finit. Tous les secrets et les non-dits qui permettent de maintenir la stabilité et la paix sociale risquent de voler en éclat et provoquer des émeutes. Et ce ne serait pas la première fois.

On retrouve dans ce livre, les problèmes classiques qui émaillent les romans des vaisseaux générationnels (mes dernier lus : l'Arche de Baxter, Destination Ténèbres de Robinson ou la très bonne mini série dernièrement diffusée : Ascension). Perte d'information entre les générations, solipsisme, promiscuité et contradictoirement isolement, refus de la version officielle, théorie du complot, désir d'émancipation etc.
Les méchants seront cette fois les membres du DIT (Département Info Technologie : j'ai mis du temps à trouver la signification de l'acronyme), les élites des serveurs informatiques.

Ce roman n'est pas un livre à suspense ou à action débridée. Très rapidement le secret de l'extérieur est dévoilé et « l'autre » secret semble presque couler de source.
Difficile d'insuffler un vent épique dans un lieu confiné, et justement crée pour renforcer l'isolement, la limitation du partage de l'information et donc la stabilité de la société.
Et pourtant, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Par son style fluide et très accessible, avec ses descriptions minutieuses, ses personnages assez bien dessinés, l'auteur a su faire de son histoire un véritable page turner, où si les enjeux sont connus d'avance, le devenir de nos héros nous importe. L'absence de délires existentiels et théories philosophiques plus ou moins fumeuses jouent beaucoup aussi à la compréhension du texte et à son côté « littérature facile ».
L'ambiance de lecture n'est pas aussi sombre que pourrait le laisser penser la quatrième de couverture.

Je n'ai personnellement pas trouvé d'incohérences, d'irréalisme graves et/ou rédhibitoires. (bon le temps pour parcourir tout le silo semble un peu exagéré, ou alors chaque étage fait 50 mètres de haut, mais quel intérêt ? ) Je n'ai pas trouvé de longueurs m'ayant forcé à lire en diagonale (ce qui m'arrive quand je m'ennuie).

En résumé, un livre qui se lit rapidement et très facilement malgré son volume. Une histoire, à défaut d'être passionnante, réellement divertissante.
La préquelle (Silo Origine) et la suite ( Silo Générations) restent dans ma PAL...
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Je viens de passer trois jours sur ce livre, et je suis bien content de l'avoir enfin terminer !

Je ne vais pas résumer l'histoire, ni le synopsis, mais c'est ce qui m'as attiré dans ce roman. Sauf que la sauce n'as pris a aucun moment. Pourtant le livre avait très bien démarré, avec les 50 premières pages, qui donnait vraiment envie de tout savoir sur ce monde, cette société.

Mais une fois les 50 premières pages terminées, on se retrouve avec d'autres personnages sans charisme, sans aucune profondeur. Fade a souhait. Des descriptions a n'en plus finir, et un périple pour parcourir les cents et quelques étages du silo sont juste imbuvable.

Le manque d'explications est aussi très mal organiser. On nous plonge dans cette société qui a ses propres règles, mais on est censé tout connaitre, les explications tardent trop à venir a tel point qu'au final on s'en fiche. Beaucoup d'incohérences également, on en comprends pas certaines situations, notamment comment on peu mettre autant de jours pour parcourir 144 étages dans un escalier en colimaçon ! (2-3 jours pour descendre et 4 jours pour remonter ! ) Vous imaginez ce temps-là pour monter en haut de l'Empire State-Building ?

Donc après une telle déception, je me suis renseigné, pour voir d'ou venait le problème. Et j'ai trouvé ! Une auto-édition et une nouvelle qui a été rallongé !! A la base, le monsieur n'est pas écrivain (et ça se voit) il a écrit une petite nouvelle sur internet qui a bien marchée et a décidé de s'auto-publié.

Le résultat est sans appel, l'idée de base aurait pu être géniale, mais le style, la forme, les personnages, la lenteur du récit et l'inexistence d'envie de connaître la suite en font un livre plus que moyen. Je mets une étoile pour les 50 premières pages, qui elles, étaient vraiment de qualité. A trop vouloir étirer la sauce, on fini par tout gâcher.
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♫Ouais, je viens d'écrire aux réclamations
Il faut trouver une solution
En attendant je monte les escaliers
Je l'aime et je veux en profiter
Peut-être un jour on trouvera mon corps
Étendu dans le corridor
Et je monte un, deux, trois, quatre étages
Cinq, six, sept, huit, neuf étages
Dix, onze, douze, je suis essoufflé
Encore un autre et je vais crever
Faisons l'amour plutôt un autre jour♫
-Johnny Hallyday- 1975-
----♪---♫----😬---📚---😬----♫---♪----
"Techniquement, ils furent au fond lorsqu'ils atteignirent le quatre-vingt-dix-septième. le tiers inférieur.
[...] le silo était mathématiquement divisé en trois parties de quarante-huit étages ... " p104
Je reprends : 2/3 X = 96 ---> X = 96 x 3/2 = 144 CQFD !
Ne pas s'aventurer trop loin d'où tu habites !
C'est point naturel, c'est même Rétrograder...
Zéro de conduite, on t'ramène dans tes quarante-huit.
Le Silo était-il si solo !?
Alors, pourquoi, il avait un numéro !?
Ne laisse pas cette idée, te passer par l'esprit
Plongée en spirale, déchéance
Aspirer une bouffée de bon sens
Tirage au sort, Silo te riE
Courte-paille,
Relie "monades urbaines"
Mille étages, ça en vaut toujours la peine ;-)
https://www.babelio.com/livres/Silverberg-Les-Monades-urbaines/6912/critiques/1130534

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Et si l'avenir de l'humanité se dessinait sous terre? Dans 150 étages organisés, où se répartissent maintenance, cultures hydroponiques, nursery, habitations, administration….Et chacun à sa place dans le silo, les hommes et les femmes. Peu d'enfants : un silo ne peut se permettre la surpopulation, alors pour se reproduire, il faut que quelqu'un meure. de sa mort naturelle ou banni pour rébellion étouffée dans l'oeuf. Et le bannissement, c'est franchir le seuil du building à l'envers, revêtu d'une combinaison qui ne permet que quelques minutes de survie, qui sont utilisées pour le nettoyage des écrans qui donnent l'illusion aux occupants de contempler ce qu'il reste d'une planète morte.

A l'étage des machines, une sacrée petite bonne femme accomplit sa tâche avec obstination et intelligence. Par un concours de circonstances complexes et dont on ne peut comprendre les enjeux à ce stade, elle est amenée à percevoir des éléments du fonctionnement du silo qui sont plutôt inquiétants et surtout perturbants. Et comme elle n'est pas la seule à s'étonner de certaines disparitions, la puissance du système de contrôle et d'élimination de tout rebelle potentiel suffira-t-elle pour que l'Ordre soit maintenu?

Le lecteur est immergé dès les premières pages au coeur de l'action : la compréhension du mode de vie de cette humanité future se construit peu à peu. Rien de descriptif, c'est l'action qui amène la connaissance. Quelques personnages forts permettent de créer un attachement rapide.
Et lorsque les événements se précipitent, c'est trop tard, on est déjà pieds et poings liés, condamnés comme les habitants du silo à ne pas sortir du livre avant d'en savoir plus.

Comme souvent dans les romans post-apocalyptiques, on se retrouve devant une organisation totalitaire : la tête pensante détient les clefs historiques, dont le peuple est tenu à l'abri, et contrôlé via un simulacre de religion.

Une question rémanente, que se pose aussi le lecteur : comment en est-on arrivé là? Et bien il faut de la patience et quelques centaines de page pour découvrir la vérité, en même temps que l'un des personnages.


Après Futu.re, et ses tours de mille étages, puis Silo, moins hautes mais enterrées, faut-il se faire une raison et se dire que de toute façon l'avenir est dans l'empilement?


C'est un excellent roman comme je les aime, avec une originalité dans le décor et un raison de plus de désespérer de la nature humaine

Challenge Pavés 2015-2016
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Claustrophobes s'abstenir.
Les experts en urbanisme sont unanimes et formels : dans l'avenir, l'homme vivra dans de grands ensembles regroupant lieux de vie et lieux de travail, principalement pour limiter les déplacements, sources de gaspillage énergétique. Ces ensembles produiront l'énergie nécessaire aux besoins des habitants, peut-être même l'eau et la nourriture, permettant ainsi de vivre en autarcie dans des écosystèmes artificiels. Et si la qualité de l'air, contaminé suite à une guerre apocalyptique quelconque (nucléaire, bactériologique, on ne sait plus trop…), n'est plus qu'un lointain souvenir, si la pollution ne permet plus de vivre à la surface, il existe une solution : vivre sous terre. C'est le monde que décrit Silo, de Hugh Howey.

Les habitants du Silo ont appris à vivre ensemble dans une société où il faut se serrer les coudes, où chacun doit se conformer au rôle qui lui a été assigné et se cantonner dans son espace réservé, en occupant un niveau plus ou moins proche de la surface selon son statut social, où les naissances sont contrôlées, où tous les déplacements se font à pied et dans un gigantesque escalier en colimaçon, dans lequel montent, descendent, se croisent et se recroisent tous les habitants du lieu qui, tels des fourmis, portent des fardeaux divers et vaquent à leurs obscures occupations, et où les tabous sont nombreux. Par exemple, on n'a pas le droit d'évoquer la vie « à l'extérieur », ni même l'idée de sortir du Silo. En cas de violation de cette règle absolue, la punition tombe sans appel : le récalcitrant est convié à une opération de « nettoyage » consistant à dépoussiérer les objectifs des caméras de surface, ce qui le condamne à une mort certaine.

Or cette idée saugrenue surgit parfois là où on ne l'attend pas, comme par exemple ce matin-là, dans la tête d'Holston, le shérif chargé de veiller à la sécurité et au respect des lois du Silo.

Ainsi commence le premier tome de la trilogie du Silo, inutile d'en dire d'avantage, on devine dès le départ que les dés sont pipés, mais pourquoi ? et par qui ? Mystère. C'est ce que les différents personnages du récit vont chercher à découvrir.

Or, alors que l'idée d'un complot ourdi par des puissances omnipotentes et éventé par un petit groupe de rebelles désireux de se libérer de ses chaînes, aurait pu dès les premières pages titiller ma curiosité de lecteur, là, ne tournons pas autour du pot, la mayonnaise ne prend à aucun moment. L'action et l'intérêt du lecteur se diluent dans d'interminables et inutiles descriptions. Erreur de dosage. Les personnages sans charisme sont épuisés à force de parcourir cet escalier dans tous les sens, on les remplace en cours de narration. Erreur d'ingrédients.

Un monde du futur confiné et contrôlé, où les citoyens se font manipuler. Bien sûr, on pense tout de suite au Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley, au Bonheur insoutenable d'Ira Levin, à La Vérité avant-dernière de Philip K. Dick et à une dizaine d'autres dystopies. On se souvient également des films montrant des sociétés souterraines laborieuses qui ne demandent qu'à s'émanciper, du Metropolis de Fritz Lang au THX 1138 de George Lucas en passant par The Island de Michael Bay. C'est dire si le thème est rebattu. Il fallait donc faire preuve d'originalité pour se démarquer des précurseurs et accrocher le lecteur.

Hugh Howey a certes construit un univers qui tient la route, et imaginé quelques situations captivantes (avec une pointe sadisme pour son personnage féminin, qui doit se sortir de pétrins inimaginables) mais le scénario sans réelle surprise, les personnages stéréotypés, le style empesé, la lenteur exaspérante de la narration, plombent la lecture. Seule la fin, avec quelques rebondissements bien trouvés, rattrape un peu le roman, encore faut-il que le lecteur s'obstine à s'aventurer jusque là au fond de ce Silo, après en avoir franchi tous les obstacles. Comme d'autres lecteurs ici, je m'arrêterai certainement au premier tome.



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critiques presse (1)
Lexpress
02 octobre 2013
Une fiction futuriste abordable par tous les publics adultes. Qui guetteront donc le tome 2, annoncé pour l'hiver. Une révélation.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (137) Voir plus Ajouter une citation
Il se hissa en haut de la rampe étroite, un mur de béton écaillé de chaque côté, la visière pleine d'une lumière déroutante, éclatante. Au sommet de la rampe, Holston vit le paradis auquel il avait été condamné pour avoir commis le péché d'espérer. Il tourna sur lui-même, scrutant l'horizon, étourdi a la vue de tant de vert !

I HOLSTON
Chap. 6 - p.45
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Entre tout ça, il y avait les livres. D'histoire ancienne, de milliards de gens, d'étoiles inconnues. Des histoires de violence, de foules en proie à la folie, de dérèglement de la frise chronologique de la vie, de soleils qui s'éteindraient un jour, d'armes qui pouvaient anéantir le monde, de maladies qui l'avaient presque fait.

-V- Les naufragés -
chap. 60 Silo 18 - p. 460 -
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- Tlesconduisjusquàjules, grogna Knox.
Il y avait aussi peu d'espace entre ses mots que dans sa barbe, à l'endroit où il aurait dû y avoir une bouche. Le garçon, qui était jeune, même pour une ombre, fit un signe de la main et partit comme une flèche. Marnes remercia Knox, qui ne bougea pas d'un cil, et ils se mirent aux trousses du petit.

II LE BON CALIBRE
Chap. 12 - p. 109 -
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Ceux qui n'avaient pas de fusils s'étaient armés de redoutables tiges d'acier aplaties, dont le travail strident de la meule avait rendu les bords luisants et argentés. Knox trouvait stupéfiant que, d'instinct, ils sachent tous fabriquer les instruments de la douleur. Même les ombres l'avaient depuis le plus jeune âge, ce savoir comme déterré des profondeurs brutales de leur imagination, cette capacité à faire mal à autrui.
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« Ce n’était pas seulement le tabou du nettoyage, la peur du monde extérieur. C’était l’espoir. Cet espoir mortel et inexprimé qui vivait en chaque habitant du silo. Un espoir ridicule, fantastique. L’espoir que, peut-être pas pour soi, mais pour ses enfants, ou pour les enfants de ses enfants, la vie au-dehors redevienne un jour possible, et ce, grâce au travail du DIT, grâce aux épaisses combinaisons qui sortaient de leurs laboratoires. » (p. 76)
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